Alors que les mises en vente de logements diminuent sur l’aire urbaine selon l’Observer de l’immobilier toulousain, la demande reste soutenue. Avec un volume de transactions élevé, le stock de logements disponibles se réduit rapidement. Désormais, le prix moyen au mètre carré est supérieur à 4 000 euros. Croissance annuelle de 5 % des prix dans un contexte de réduction de l’offre Le dernier rapport de l’Observer, Entre 2018 et 2019, les mises en ventes de logements neufs ont reculé de 2 % et 7 % respectivement à Toulouse et son aire urbaine. À l’inverse, les ventes d’habitats neufs ont enregistré une hausse de 6 % sur un an à Toulouse, 4 720 unités ayant trouvé preneur en 2019. Sur l’ensemble de l’agglomération, 8 533 unités ont été écoulées, un chiffre en progression de 2 %. Il en résulte une chute du stock de biens à commercialiser sur l’aire urbaine : 5 324 logements correspondent à 9 mois de stock. Le dynamisme de l’activité est attribué en premier lieu à l’attractivité des taux d’intérêt des crédits immobiliers, toujours stables à des seuils historiques. Mais il faut également tenir compte de la réduction de l’offre. D’une part, la demande est forte avec 15 000 nouveaux arrivants chaque année. D’autre part, le prix du foncier augmente et la construction a considérablement ralenti avec le blocage de la délivrance de permis de construire qui précède toujours les élections municipales. Du fait de ces différents facteurs, le prix au mètre carré a dépassé les 4 000 euros en 2019 avec une moyenne à 4 040 euros hors stationnement en fin 2019 dans la Ville rose. Sur l’aire urbaine, le mètre carré se négocie aujourd’hui à 3 866 euros, selon Jean-Philippe Jarno, le président de l’Observer, et Devrait franchir à son tour la barre des 4 000 euros dans le courant de l’année. Jean-Philippe Jarno D’ailleurs, si le rythme de croissance actuel des prix à Toulouse (5 % par an) se maintient, ce professionnel s’attend à ce que ceux-ci égalent les niveaux constatés à Bordeaux et Montpellier ou cours des 2 ou 3 prochaines années. Des prix aidés sous conditions pour encourager la primo-accession Malgré l’augmentation des prix, les jeunes actifs ont la possibilité de devenir propriétaires à Toulouse comme et sur l’aire urbaine. Important En effet, les primo-accédants disposent de multiples aides, entre les dispositifs publics (PTZ, TVA à 5,5 %) et les subventions de la Ville. Sous conditions de ressources, ils peuvent acquérir un logement à 3 000 euros par mètre carré. En conséquence, leur part sur l’ensemble des acquéreurs est en forte hausse, à 33 %, tandis que celle des investisseurs est passée de 83 % en 2015 à 66 % en 2019. D’après Jean-Philippe Jarno, Ce pourcentage se rapproche de la moyenne nationale. selon Jean-Philippe Jarno, Il ajoute qu’avec des prix aidés, qui constituent 20 % d’un projet d’acquisition immobilière, les candidats à l’accession à la propriété peuvent s’offrir un T4 en PSLA à 201 800 euros sur le marché du neuf toulousain en payant moins que pour un T3 à 232 800 euros sur le marché libre grâce à la TVA à taux réduit et à l’accession sociale.