Avec la lutte contre l’artificialisation des terres, les maisons individuelles pourraient devenir encore plus chères

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 5 août 2020 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mercredi 5 août 2020 11:06 par la Rédaction Meilleurtaux

Moins de bitume, plus d’espaces verts. Le Président de la République veut mettre fin à l’artificialisation des sols ou, du moins, la ralentir. Mais cette décision implique la revue en totalité des plans d’urbanisme existants et pourrait conduire à une envolée des prix des logements neufs.

Les terrains à bâtir vont devenir plus rares

Puisqu’il faudra préserver autant que possible les terrains où le béton n’a pas encore été coulé, il sera de plus en plus difficile pour les promoteurs immobiliers de trouver des terrains pour lancer leurs chantiers.

ImportantOr, la rareté entraîne l’augmentation de la valeur. Non seulement les promoteurs vont devoir revoir leurs ambitions à la baisse en matière de surfaces constructibles, mais ils vont également devoir faire des efforts supplémentaires sur les prix.

Forcément, par voie de conséquence, cette hausse se répercutera sur le prix des logements. Là aussi, pour des maisons plus petites, les candidats à la propriété vont payer plus que prévu. Dans ce cas de figure, une simulation de prêt immobilier est nécessaire avant de se lancer dans un quelconque projet sera l’attitude la plus sage.

L’heure est au recyclage

Par « fin de la bétonisation des sols », le gouvernement ne cherche pas à stopper net les constructions pour préserver tous les terrains naturels restants. Il encourage plutôt le « recyclage » des sites abandonnés, tels que les anciennes usines ou anciens bâtiments commerciaux, lesquels peuvent être réhabilités et transformés en habitation.

L’exécutif a même eu l’idée de bâtir au-dessus des habitations déjà existantes, par exemple sur les toits-terrasses des immeubles.

À terme, les collectivités locales vont être obligées de revoir leur plan d’urbanisme et intégrer le fait que les futurs immeubles vont devenir plus hauts et s’étendre sur une surface au sol moins importante.

Même les maisons de plain-pied, si leur structure le permet, pourraient être remodelées, transformées en duplex ou triplex et ainsi devenir des habitations collectives.

Le ralentissement de l’artificialisation du sol est un mouvement initié par la Convention climat et qui a vite trouvé écho auprès du Président de la République. Ce dernier rappelle l’importance cruciale de sauvegarder les espaces verts autour des villes, puisqu’il s’agit d’un facteur d’attractivité et de bien-être.