Dans le neuf, aucune baisse des prix immobiliers ne semble pour l’heure se profiler à l’horizon. La tendance reste même à la hausse, si l’on en croit les résultats d’une étude récente. La seule certitude à ce jour est que, par rapport à 2019 qui a été une année faste du point de vue immobilier, 2020 s’annonce plus compliquée. Les professionnels anticipent ainsi un volume de transactions nettement en deçà du niveau enregistré l’année dernière. La hausse n’est pas près de s’arrêter Les observateurs étaient nombreux à pronostiquer une baisse des prix ou, du moins, une stagnation à la reprise du marché immobilier, mais il n’en est rien. L’ancien est presque revenu à la normale, tandis que celui du neuf est aujourd’hui confronté à quelques obstacles qui sont loin de favoriser une chute des prix. Important Avec les difficultés qui entourent l’obtention des permis de construire et qui se sont encore accentuées depuis la crise, les logements neufs disponibles sur le marché, collectifs comme individuels, se font de plus en plus rares. À cela s’ajoute l’attentisme des candidats à l’accession, lesquels sont nombreux à reporter leur projet. Et le dernier facteur, et non des moindres, qui favorise l’envolée des prix, est la hausse du coût de production. L’approvisionnement en matériaux, la main d’œuvre, les frais administratifs… Tout devient plus cher, ce qui se répercute sur le prix de vente. Ainsi, à la fin du mois de juin dernier, une enquête menée par un professionnel du secteur faisait état d’une augmentation du prix moyen de +3,4 % en glissement annuel. Beaucoup moins d’appartements vendus Le manque à gagner causé par le confinement concernant le nombre de logements vendus cette année ne pourra pas être résorbé. L’enquête évoquée plus haut anticipe même une baisse importante du volume de transactions conclues, en dépit de l’enthousiasme manifesté par les sociétés d’investissement immobilier. Ces dernières effectuent, en effet, un retour en force sur le marché et projettent de mettre en place un investissement locatif avec plafonnement des loyers. Mais pour les particuliers, outre le traumatisme causé par la crise et qui les incite à la prudence, l’obtention d’un prêt immobilier est devenue plus problématique, les poussant à reporter leur projet. Important Pour toutes ces raisons, l’auteur de ladite étude avance un chiffre pessimiste, mais réaliste concernant le nombre de transactions qui vont se conclure cette année. Selon lui, il sera de -25 % inférieur à celui de l’année dernière, avec environ 125 000 ventes réalisées.