Une enquête sur l’évolution du marché immobilier menée en novembre dernier par un organisme spécialisé dans le financement de l'immobilier a fourni de précieuses indications sur la situation du secteur locatif. Les informations obtenues ont été mises en corrélation avec des données démographiques et économiques pour avoir une vision globale du marché et des possibilités d’investissement existantes. L’étude a été menée sur l’ensemble des régions françaises. Des critères importants pour investir en locatif Les résultats de l’analyse sont très instructifs, notamment pour ceux qui souhaitent effectuer un investissement locatif. Important Il en ressort par exemple que privilégier les régions à l’économie dynamique et avec une bonne évolution démographique est préférable. Elles offrent en effet les meilleures opportunités aussi bien dans la recherche de locataires que pour réaliser des plus-values conséquentes à la revente. Le marché présente une forte disparité suivant les villes et les régions. Ainsi, les agglomérations moyennes comme Haguenau en Alsace ou Rennes en Bretagne font partie des zones les plus rentables. Important Dans ces villes, la population jeune et estudiantine constitue une clientèle cible importante pour la location. Par contre, en Bourgogne et dans le Grand-Est, malgré les prix peu élevés, de nombreux logements restent inoccupés. Le lien entre le dynamisme du marché et les prix de l’immobilier Important Les régions qui affichent des prix élevés sont bien sûr celles qui concentrent une activité notable, qui présentent un dynamisme démographique conséquent et une demande supérieure à l’offre. Le PIB est aussi un élément qui semble jouer un rôle non négligeable dans la tarification. En effet, plus celui-ci est important, plus les prix augmentent. Important Cependant, dans certaines localités, ils sont assez élevés même si les logements ne sont pas toujours bien situés. C’est notamment le cas dans les départements viticoles. Important Concernant les biens proposés, la plupart des régions où ils sont pratiquement hors de prix offrent une majorité d’appartements. Dans celles où les tarifs sont abordables, les maisons sont plus nombreuses sur le marché. Le taux de « possession » suit également les mêmes règles. Ainsi, l’Île-de-France compte moins de bailleurs qu’en Bretagne, en Nouvelle Aquitaine ou dans les Pays de la Loire. Dans ces régions où les prix de l’immobilier sont les plus faibles, il dépasse les 60 %.