Largement compensée par la faiblesse des taux de crédit, la hausse des prix de l’immobilier à Rennes, comme un peu partout en France, continue sur sa lancée. Les personnes qui aspirent à devenir propriétaires d’un logement dans cette ville de la Bretagne, en particulier celle qui dispose d’un faible apport, doivent toutefois s’endetter davantage pour concrétiser leur projet d’acquisition. Presque impossible pour une personne seule Une étude récente a montré que Malgré les conditions de crédit très favorables qui sont aujourd’hui en vigueur en France, accéder à la propriété n’est pas chose aisée du côté de Rennes. C’est presque même inenvisageable pour un primo accédant célibataire et qui ne dispose donc que d’une seule source de revenus. Ladite étude a montré que le montant moyen des emprunts à Rennes a progressé de +17,5 % en 5 ans, pour s’établir à 203 000 euros. La hausse du montant du crédit est conditionnée par celle des prix du marché ainsi que par l’importance de l’apport initial du porteur de projet. Or, l’apport moyen a baissé de 5 points au cours de la période étudiée. Celui-ci représente actuellement 16 % de la valeur du bien. Pour espérer obtenir un emprunt immobilier plus conséquent, tout en se préservant d’un remboursement difficile, le futur propriétaire rennais n’hésite plus à s’endetter sur une période plus longue. En 5 ans, la durée moyenne d’un crédit immobilier est passée de 262 à 283 mois. Le montant emprunté dépasse souvent le prix du bien acheté Faisant preuve de prévoyance, l’emprunteur a tendance à souscrire un crédit supérieur au montant du bien qu’il souhaite acquérir. La plupart du temps, il se sert de l’excédent pour payer les charges administratives liées à l’acquisition ou pour effectuer quelques travaux de réaménagement. Ce cas de « surfinancement » est de plus en plus fréquent à Rennes. Selon les chiffres dévoilés par l’étude, 64 % des dossiers ont présenté un montant excédant celui du bien financé. Cette tendance contribue inévitablement à la hausse de l’emprunt moyen.