Traditionnellement, les mois d’août se suivent et se ressemblent pour les banques. D’habitude, en cette période, elles laissent leurs taux de crédits immobiliers inchangés, préférant se concentrer sur la rentrée à venir. Mais cette année est un peu différente, car au mois d’août dernier, elles ont à nouveau baissé leurs barèmes afin d’attirer encore plus de clients. Des taux toujours plus bas pour combler les mauvais résultats du début d’année En matière de crédit immobilier, l’année 2018 n’a pas commencé sous les meilleurs auspices pour les établissements bancaires. Pour remplir les objectifs de production qu’elles se sont fixés, elles ont besoin d’attirer de nouveaux clients, d’autant que les renégociations ont fortement chuté. Important De ce fait, elles continuent à baisser leur taux immobilier, une tendance qui devrait se poursuivre mois après mois jusqu’à la fin de cette année. En juillet, le taux moyen, toutes durées confondues, s’établissait à 1,43 % (contre 1,53 % en juillet 2017). Les spécialistes pensent que le taux va atteindre le record à la baisse enregistré en novembre 2016, à savoir 1,28 % hors assurance. Qu’il semble bien loin le temps où les particuliers s’endettaient à 3,08 %, le tarif en vigueur en 2013. Les meilleurs profils bénéficient de taux encore plus avantageux Bien entendu, les banques ne peuvent pas se permettre d’appliquer à tous ses clients les mêmes conditions de prêt. Il existe des « profils types » d'emprunteurs à qui elles accordent les taux les plus avantageux. Il s’agit entre autres : des habitants de la région Île-de-France ; des personnes qui exercent une profession libérale ; de leurs clients de longue date ; - des célibataires gagnant au moins 4 000 € par mois ; des couples disposant d’un revenu annuel supérieur à 100 000 € ; des clients avec un apport personnel conséquent (plus de 10 % du montant total de l’investissement). Mais cela ne veut pas dire que les gens qui ne rentrent pas dans ces cases empruntent à un taux élevé. Les banques ont également fait l’effort de mettre en place des formules attractives pour ceux qui présentent des revenus modestes.