Les prix des logements parisiens hors de portée des ménages modestes

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 28 septembre 2018 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le vendredi 28 septembre 2018 11:49 par la Rédaction Meilleurtaux

La flambée des prix de l’immobilier dans la Capitale au cours de ces dernières années, notamment ceux des logements, pénalise fortement les ménages aux revenus modestes et la classe moyenne. Outre les facteurs sociaux qui favorisent la hausse des prix, les mesures appliquées par l’État dans le cadre de la politique du logement ne contribuent pas à détendre le marché.

Ceux qui ont peu de moyens ne pourront peut-être plus habiter à Paris

Le prix des logements parisiens a actuellement atteint un niveau record. Selon certains experts, « ils ont pratiquement doublé en vingt ans ». Les ménages aux budgets moyens ou faibles et qui n’ont pas la possibilité d’investir dans l’acquisition d’une résidence sont fortement pénalisés par cette situation.

Ceux qui peuvent se permettre de louer et de mettre de l'argent de côté ont des chances de devenir propriétaires à long terme. Mais ceux dont les revenus ne peuvent assurer un loyer ou un achat futur doivent se contenter des logements sociaux ou s’éloigner du centre-ville. Et avec l’augmentation constante des prix et des loyers, il est prévisible que sans mesures adéquates, Paris se videra de la classe moyenne et des familles modestes.

L’accès au logement est actuellement facilité par les taux d’emprunt bas appliqués aux crédits. La simulation de prêt immobilier permet de trouver des modes de financement adaptés aux divers projets relatifs au logement. Néanmoins, les prix élevés refroidissent les futurs acquéreurs, dont la capacité d’endettement s’est fortement affaiblie.

Les différentes causes de la flambée des prix

Important Les causes de cette augmentation des prix sont nombreuses et plusieurs facteurs l’ont accentué. La croissance démographique de la capitale constitue l’une des principales raisons.

Il faut ainsi loger environ 200 000 personnes en plus chaque année, en plus des ménages formés par les divorces et les familles recomposées ou décomposées. De ce fait, l’offre ne parvient plus à suivre la demande.

Par ailleurs, certaines mesures mises en place par l’État n’ont pas favorisé la baisse des prix et des loyers. Une mauvaise gestion de la réglementation relative à l’usage des habitations, l’encadrement des loyers et le maintien de l’ISF sur l’immobilier, une politique du logement qui ne vise pas le long terme, l’échec de la réhabilitation des grands ensembles sont autant de facteurs qui ont accentué la crise du logement parisienne depuis vingt ans.

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