La croissance du secteur immobilier français de ces dernières années a été particulièrement bénéfique pour l’État. Les économies réalisables par la réduction des aides au logement sont en effet considérables. L’augmentation du volume des transactions a notamment entraîné une hausse des recettes fiscales tout en ayant des impacts positifs sur l’économie du pays. Des économies notables grâce à la diminution des aides au logement Important La réduction des diverses aides publiques dans le cadre de l’accès au logement permet à l’État de faire de belles économies. Rien que pour les APL, les gains escomptés pour cette année et l’année prochaine devraient atteindre les 800 millions d’euros pour l’exercice en cours et pour l’an prochain. Entre 2016 et 2017, la baisse du barème des APL a diminué les prestations sociales de 0,6 %. Le recours au prêt à taux zéro devrait aussi reculer progressivement après le recentrage de ce dispositif vers les zones tendues. Le support aux HLM sera également réduit, bien que cette mesure risque de provoquer un léger effondrement du secteur de la construction. Des recettes fiscales qui frisent un record Important Le volume considérable de transactions immobilières a contribué à une hausse remarquable des taxes recueillies par l’État. En 2016, le total des impôts prélevés dans le cadre de ces opérations en 2017 s’élevait à près de 74,4 millions d’euros, soit une augmentation de 5,7 %. Les droits de mutation ont rapporté plus de 13 milliards d’euros, soit une progression dépassant les 17,5 % comparé à 2016. Concernant l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) qui remplacera désormais l’ISF (impôt sur la fortune), les experts tablent sur un revenu fiscal de l’ordre d’un milliard d’euros. L’on peut donc dire que la politique du logement mise en place dans l’Hexagone a été « efficace ». 2017 : un bon cru pour l’État français En augmentant considérablement ses recettes fiscales – grâce à l’immobilier – et en réduisant efficacement les dépenses publiques, 2017 fut un bon cru. Important L’excédent fiscal s’élève en effet à plus de 30 milliards d’euros. Aussi bien l’État central que les collectivités locales ont ainsi pu profiter du très bon score des comptes du logement.