Bon, d’accord, il est encore trop tôt de parler de retournement de la tendance, mais quand même. Car à la vue des derniers chiffres publiés, le prix de l’immobilier ne semble pas croître aussi rapidement qu’attendu. Où en est désormais le marché immobilier en France ? Ce ralentissement de l’inflation va-t-il perdurer ? Que disent les chiffres ? Important Alors qu’on s’attendait à une poursuite de la hausse des prix, pour cette rentrée, on assiste plutôt à un repli, certes éphémère, des prix de l’immobilier ancien dans plus de la moitié des grandes villes françaises (celles à plus de 100 000 habitants). À titre d’exemple, en 3 mois, les logements anciens à Saint-Étienne ont perdu -0,4 % de leur valeur et ceux de Bordeaux de -1,8 %. Nice, Toulon et Grenoble enregistrent également des baisses, respectivement de -1,1 %, -1,9 % et -0,7 % ; mais contrairement aux deux autres villes, le phénomène perdure depuis un bon moment. C’est sans doute l’occasion idéale pour renégocier son prêt immobilier et acquérir un appartement dans ces zones-là. Par contre, la tendance est inversée du côté d’Angers, d’Orléans, de Lille et de Limoges. Dans ces villes, les prix des logements anciens sont en hausse, respectivement de +12 %, +9 %, +5,8 % et +7,8 %. À Béziers, comme à Cherbourg, Dunkerque ou Brest, l’évolution du prix de la pierre est dictée par la disparition de plusieurs aides financières. Avec des acheteurs dont le pouvoir d’achat est fortement affaibli, les vendeurs se trouvent obligés de faire des concessions. Les vendeurs baissent les prix, mais se montrent intransigeants sur les négociations Avec des prix déjà à la baisse, les vendeurs ne peuvent pas se permettre d’être laxistes lors des négociations. Important Du coup, la marge de négociation lors des transactions immobilières s’en retrouve réduite. À l’heure actuelle, elle se situe en moyenne à 4,8 % du prix de vente initialement annoncé, ce qui demeure tout de même assez large pour les acheteurs. Les vendeurs sont plus stricts dans des régions comme l’Aquitaine ou Rhône-Alpes, là où la demande est encore assez forte. Par contre, dans des régions comme l’Auvergne ou Champagne-Ardenne, les propriétaires sont obligés d’accorder une remise assez importante pour espérer trouver preneur.