Le prix de l’immobilier augmente, l’investissement dans la pierre coûte de plus en plus cher. La bonne nouvelle pour les potentiels acheteurs, c’est qu’en matière de crédit immobilier, ils sont bien lotis. Les établissements bancaires et organismes de crédit se livrent une concurrence acharnée, ce qui a pour principale conséquence la baisse du taux qui atteint un niveau historiquement bas. Le profil n’est plus un critère rédhibitoire De peur de laisser filer des clients potentiels à la concurrence, les établissements bancaires se montrent beaucoup moins sélectifs que par le passé en matière de crédit immobilier. Important Auparavant, les banques rechignaient à prêter de l’argent aux entrepreneurs qui ne leur inspiraient pas confiance, mais la situation a beaucoup évolué ces derniers temps. Elles ont compris que pour pouvoir atteindre les objectifs commerciaux qu’elles se sont fixés, elles devaient faire des concessions. Bien entendu, les organismes de crédit continuent de privilégier « les meilleurs profils » qui bénéficient de conditions de financement plus avantageuses que les autres (un taux plus bas, une échéance plus longue…), mais la différence avec les profils dits « standards » est moins prononcée. Rallongement de la durée Pour séduire et inciter le primo accédant à souscrire un crédit immobilier, la stratégie la plus utilisée par les banques, que ce soit les agences ou les banques en ligne, consiste à repousser l’échéance tout en gardant un taux relativement bas. Important Certes, le souscripteur consent à s’endetter un peu plus longtemps, mais les mensualités qu’il paie sont considérablement allégées, soit une réduction non négligeable, notamment si ses revenus restent réguliers. Maintenant, les banques n’hésitent plus à prêter sur 30 ans, avec un taux n’excédant pas les 2 % pour un emprunt de 200 000 euros. Certains établissements vont jusqu’à proposer des crédits immobiliers qui courent sur 35 ans. Leur priorité est de développer un partenariat de longue durée, même avec des jeunes aux revenus relativement modestes. Anticipant une amélioration financière de leurs clients, elles auront plus tard l’occasion de leur vendre d’autres produits, de quoi compenser les efforts faits sur le prêt immobilier.