Comme en France, le marché de l’immobilier belge se porte bien. Durant les vacances estivales, les ventes de biens ont bondi de 9 %. Cette conjoncture favorable devrait perdurer jusqu’à la fin de l’année. Pour les trois mois de beaux jours, le volume de transactions à travers le territoire devrait augmenter de 5,4 %, atteignant son plus haut en dix ans. Hausse des ventes immobilières durant l’été 2018 Les notaires ont publié leur baromètre trimestriel de l’immobilier, qui compile les données reçues lors de la signature du compromis de vente, effectuée par la voie électronique dans quelque 1 150 études notariales de Belgique. Le dynamisme du marché se reflète sur le nombre de ventes de maisons et d’appartements enregistré entre le 1er janvier et le 30 septembre 2018. Ces professionnels y ont en effet relevé une augmentation de 1,3 % par rapport à la même période en 2017. D’après les notaires, l’activité a été la plus soutenue en Wallonie entre juillet et septembre avec une progression de 10 % des affaires conclues. Ailleurs, comme en Flandre, l’évolution a été moins marquée, avec seulement +4,4 % d’opérations bouclées. Bruxelles fait même exception à la tendance générale, ayant subi une diminution de 5,8 % des ventes après comparaison avec les chiffres de l’été 2017. Pendant les 9 premiers mois de 2018, le marché a amélioré ses performances dans la partie méridionale du pays, contrastant avec le recul de 3 % constaté dans la région bruxelloise et la stabilité dans la partie septentrionale de la Belgique. Tendance haussière des prix des maisons Concernant les prix, l’heure est au maintien ou à la remontée. Les ménages belges désireux de s’offrir une maison doivent actuellement prévoir un budget hors frais de 257 452 euros, soit 2,7 % de plus qu’entre début avril et fin juin 2018. La plus forte hausse du coût à l’achat d’une maison est observée dans la province wallonne de Namur. En augmentation de 6,5 % sur un an, il se situe pour la première fois au-dessus du seuil de 200 000 euros. Toutefois, entre 2013 et 2018, le taux de croissance du prix des appartements et des maisons, à 9 %, est resté à peine supérieur à l’inflation.