SeLoger LPI a dressé un panorama du marché immobilier français au cours du troisième trimestre de cette année. Les résultats de cette étude montrent qu’il est toujours intéressant d’investir dans la pierre. Outre les taux de crédit qui restent stables et se maintiennent à des niveaux historiquement bas, la hausse des prix semble avoir ralenti. Mieux, quelques baisses sont constatées dans certaines villes. Des taux toujours exceptionnels, surtout pour ceux qui veulent acheter de l’ancien La rivalité entre les banques se traduit surtout au niveau du taux des crédits immobiliers. Grâce à cette concurrence féroce à laquelle se livrent les établissements de prêt, les taux ne cessent de dégringoler. Important De début juillet à fin septembre, ils se sont stabilisés aux alentours de 1,45 % pour un crédit destiné à un achat dans l’immobilier ancien. Il s’agit d’une moyenne, mais suivant le profil de l'emprunteur, les taux peuvent atteindre des niveaux encore plus bas, notamment pour les « meilleurs dossiers ». Ces derniers peuvent même envisager d’emprunter plus, de façon à mettre toutes les chances de leur côté pour acquérir le bien qu’ils convoitent. Une baisse de prix généralisée… sauf à Lille et à Paris ! Important La baisse du prix de l’immobilier concerne la quasi-totalité des grandes villes de France, hormis Marseille, Lille et Paris. Du côté de la Cité phocéenne, la hausse est à relativiser, puisqu’elle fait suite à plusieurs baisses consécutives. Dans le Nord par contre, les potentiels acheteurs font encore face à une hausse constante. La Capitale, quant à elle, reste une ville à part. En effet, le marché immobilier y est actuellement plus dynamique que jamais. Les offres de vente abondent, ce qui devrait contribuer à réduire les prix, mais c’est loin d’être le cas. Ceux-ci continuent à grimper, ce qui ne fait pas faiblir la demande pour autant. Paris fait l’objet de nombreuses convoitises, surtout de la part des Français qui se sont établis au Royaume-Uni, mais qui envisagent sérieusement de regagner la France avant l’entrée en vigueur du Brexit. La majorité de ces travailleurs expatriés reviennent avec une situation financière confortable, ce qui fait d’eux d’excellents candidats pour l’acquisition de logements haut de gamme.