Les tendances des prix de l’immobilier ancien sont actuellement très hétérogènes dans les grandes villes françaises, sur un fond de baisse continue pour certaines. Si à Paris ils restent élevés, à Lyon la hausse continue, tandis que Bordeaux affiche une baisse notable. Quoi qu’il en soit, le marché affiche une excellente santé grâce aux taux bas et des conditions de prêt encore attractives. Une évolution disparate des prix dans les grandes villes À Lyon, la courbe des prix reste ascendante. Avec une progression de + 6 % depuis le début de l’année et de près de +9 % sur un an, le mètre carré se monnaie autour de 7 000 € dans certains quartiers du 1er et du 2e arrondissement. L’indice des prix, pour sa part, a augmenté de +0,5 % en octobre, tout comme à Montpellier et à Nice, contre +0,3 % à Strasbourg et à Toulouse. Toutefois, Paris reste la ville la plus chère de l’Hexagone. Le prix du mètre carré y avoisine les 9 350 € début novembre. Les studios et appartements sont les plus recherchés ; leur valeur a grimpé de près de +6,5 % depuis le début de l’année. D’autres grandes villes connaissent en revanche une baisse des prix, notamment : Marseille (-0,6 %) ; et Nantes (-0,4 %). À Bordeaux, les prix reculent depuis plusieurs mois, après avoir atteint des sommets en 2017. La baisse est : de -0,5 % sur 10 mois ; et de -0,2 % au mois d’octobre. Le marché reste dynamique malgré les prix élevés Important Contrairement aux grandes agglomérations, les prix dans les zones rurales diminuent au fil du temps, à tel point que beaucoup de maisons sont aujourd’hui proposées à des prix nettement inférieurs à ceux d’il y a dix ans. Cette baisse persiste, même en Ile-de-France. En dépit des prix parfois extrêmement élevés et globalement très hétérogènes, le marché se porte bien. Les taux immobiliers maintenus à un niveau très bas favorisent les achats, d’autant que les emprunteurs ont souvent la possibilité de négocier les modalités de prêt. Il est parfois possible d’obtenir un financement intégral du projet, incluant les frais de notaire. Soutenu par ces conditions favorables, le nombre de logements anciens vendus sur un an a atteint 950 000 au début du deuxième semestre, un chiffre proche du record enregistré en janvier, avec 961 000 ventes.