Avec le retour de l’inflation, et malgré la rude concurrence à laquelle se livrent actuellement les professionnels du crédit immobilier, quelques banques ont décidé de revoir leurs barèmes à la hausse, mais uniquement pour les emprunteurs considérés « à risque ». Toutefois, ces hausses n’ont aucun impact sur l’évolution du taux d’intérêt moyen qui continue de se maintenir à un niveau relativement bas. Des augmentations moindres, mais qui se font bien sentir À première vue, le marché immobilier affiche une grande stabilité pour le mois de novembre. Mais les établissements bancaires, par crainte de la reprise de l’inflation, ont discrètement relevé leurs taux de crédit immobilier. Si ce réajustement est presque passé inaperçu, c’est parce que les hausses en question ont été infimes, à savoir de l’ordre de 0,05 % à 0,20 %. De plus, elles n’ont pas touché tous les emprunteurs, puisque les meilleurs profils ont été épargnés. Les objectifs qu’elles se sont fixés étant déjà atteints, les banques cherchent dorénavant à accroître leurs marges bénéficiaires. Ainsi, il est fort probable que de petites augmentations de taux surviennent dans les prochains jours. Les profils à risque seront les plus désavantagés Non seulement les banques vont se montrer plus strictes quant à l’octroi d’un nouveau crédit immobilier en cette fin d’année, mais elles vont également opérer des augmentations de taux pour les profils « modestes ». Important Selon les prévisions, les emprunteurs à risque verraient le taux d’intérêt pour un crédit sur 20 ans être majoré de 0,5 point, une hausse minime, mais non négligeable. À noter : la meilleure façon de connaître le coût éventuel d’un crédit reste encore de procéder à une simulation de prêt immobilier. Cet outil vous permet d’avoir une évaluation aussi précise que possible de votre capacité d’emprunt, de vos mensualités ou du montant empruntable. Autant d’informations qui vous seront également utiles au moment de négocier le taux de votre crédit. Selon les spécialistes, cette légère remontée va perdurer jusqu’à la fin de l’année, mais les taux devraient de nouveau se stabiliser en 2019.