Un réseau de courtiers a récemment publié un baromètre concernant le crédit immobilier, avec des résultats issus de sa base de données. L’étude montre une nette augmentation du montant des prêts, ainsi qu’une forte disparité des capacités d’endettement des ménages. Ces résultats sont essentiellement imputables à la hausse des prix, qui réduit l’apport des emprunteurs. Une tendance marquée par la hausse des sommes empruntées Les prix de l’immobilier sont en train de remonter, et plus particulièrement dans les agglomérations. Cette hausse, plus marquée dans l’ancien, réduit les chances des ménages modestes et des foyers moyens d’acquérir une propriété dans une grande ville. Ceux qui se lancent dans un projet d’achat doivent alors souscrire un crédit relativement important. Important Ainsi, le montant des prêts souscrits suit la même courbe ascendante que les prix. Les acheteurs n’ayant pas toujours la possibilité de constituer un apport personnel conséquent, ils se retrouvent ainsi obligés de s’endetter davantage. Les taux bas et les conditions favorables proposées par les banques permettent d’ailleurs de contracter des prêts sans apport, tout en allongeant la durée pour réduire le montant des mensualités. La progression des montants empruntés est plus importante pour les projets d’achat dans la Capitale et ses environs (grande et petite couronnes), ainsi que l’ensemble de la région Ile-de-France. Des capacités d’endettement très divergentes entre les régions Au niveau national, la capacité d’emprunt n’est pas uniforme. D’après la comparaison effectuée par le réseau de courtiers, elle varie de 93 600 € à 109 300 €, montants observés respectivement dans les régions ouest et est. Ces chiffres concernent les ménages disposant de 1 500 € nets par mois. Important Malgré tout, le secteur de l’immobilier reste dynamique cette année. Le marché de l’ancien est particulièrement porteur et la vente d’appartements reste stable. Pour sa part, le neuf connaît une légère baisse. Les commandes de logement neuf sur plan (Vente en état futur d’achèvement ou VEFA) diminuent, de même que les demandes de permis de construire et les mises en chantier. Ainsi, la flambée des prix a eu des effets sur les sommes empruntés, mais n’a pas beaucoup réduit le volume des transactions. Par ailleurs, les prix stagnent ou reculent dans les zones rurales.