L’achat d’un logement engage plusieurs dépenses. En plus du prix du bien, il faut prévoir divers frais qu’il convient de bien budgétiser pour pallier les mauvaises surprises. Il s’agit entre autres des frais de notaire, du coût du crédit, des divers impôts et frais d’acquisition… Zoom sur ces éléments de coûts qu’il faut prévoir à l’avance. Les frais de notaire et le coût du crédit La case notaire est incontournable pour authentifier l’acte de vente et sécuriser une transaction immobilière. Ainsi, lors de l’achat d’un logement, il faut prévoir des « frais de notaire ». Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas des honoraires du notaire. Ces frais incluent les impôts, les frais de publicité foncière, les frais d’hypothèque, et la rémunération du notaire qui n’en représente qu’une faible part. Dans l’ancien, les frais de notaire sont de l’ordre de 8 % de la valeur du bien en moyenne. Dans le neuf, ils varient de 2 % à 3 %. Non négociables, ces frais sont directement retenus par le notaire lors de signature de l’acte de vente. L’achat d’un logement passe également par la souscription d’un crédit immobilier. Dans ce cadre, en plus des intérêts, il faut prévoir certains frais liés au crédit. En la matière, l’assurance emprunteur constitue un élément non négligeable. Elle représente en moyenne 25 % du coût total du crédit. Pensez donc à comparer les offres disponibles pour bénéficier des meilleures conditions. En effet, le coût de l’assurance emprunteur peut aller de 0,1 % à 0,5 % selon qu’il s’agit d’un contrat groupe ou d’une délégation d’assurance. Autre charge liée à l’emprunt : les frais de dossier. Ils représentent le plus souvent 1 % de l’emprunt. N’oubliez pas d’intégrer la garantie exigée par l’organisme de prêt. Elle peut notamment prendre la forme d’un cautionnement ou d’une hypothèque. Tous ces éléments sont normalement pris en compte par le TAEG qui représente le coût réel de l’emprunt. Les diverses taxes Enfin, dès la signature de l’acte de vente, tout acquéreur d’un bien immobilier doit également s’acquitter de la taxe d’habitation et la taxe foncière. En ce qui concerne cette dernière, il faut noter qu’en cas d’achat dans le neuf, les acquéreurs en sont exonérés pendant deux ans, mise à part la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Ainsi, en cas de Vente en l’État Futur d’Achèvement (VEFA), il convient de déclarer la transaction dans un délai de 3 mois qui suivent la fin du chantier pour pouvoir bénéficier de cet abattement. Notez toutefois que toutes les villes ne proposent pas cet avantage fiscal. Pensez à vérifier la disponibilité de ce dispositif auprès de votre commune. Pour ce qui est de la taxe d’habitation, elle est à la charge des occupants du logement. En d’autres termes, si celui-ci est mis en location, il appartiendra au locataire de s’en acquitter.