Les professionnels de l’immobilier peuvent se réjouir, les prix sont en hausse constante. C’est également une bonne nouvelle pour les banques et le marché du crédit immobilier, car cela sous-entend que les acheteurs sont toujours plus nombreux et que l’offre n’arrive pas à suivre. Par ailleurs, la capacité d’acquisition immobilière des Français a bondi de 31 % en 10 ans, selon un responsable du Pôle Résidentiel de BNP Paribas Real Estate. Les prix de l’immobilier continuent d’augmenter Une hausse générale des prix de l’immobilier est observée dans l’Hexagone ces derniers mois, mais l’évolution n’est pas homogène sur l’ensemble du territoire. Bordeaux enregistre la plus forte progression avec +12,9 %, devant Paris (+8,6 %), Nantes (+6,3 %) et Lyon (+5,2 %). Cette augmentation s’explique notamment par le fait qu’il y a aujourd’hui plus d’acheteurs que de vendeurs sur le marché. L’offre est bien inférieure à la demande, notamment dans les zones tendues des grandes agglomérations. Cette envolée des prix s’est malgré tout accompagnée d’une amélioration de la capacité d’investissement immobilier des Français. Les ménages français sont en mesure d’investir davantage dans l’immobilier Important Au cours de la dernière décennie, la capacité d’acquisition immobilière des ménages français a connu un bond significatif de +31 %. Cette tendance s’explique par la stabilité relative des prix sur le marché de l’immobilier, par une hausse notable des revenus et un redressement sensible de l’économie, notamment pendant les dernières années. Par ailleurs, les taux d’intérêt bas pratiqués par les banques pour leurs crédits immobiliers et les différentes aides au logement ont également contribué à améliorer la capacité d’emprunt des ménages. Une situation qui devrait rester stable pour les prochaines années Important La hausse des prix est actuellement d’environ 4 % (pour le neuf et l’ancien) et les faits sont en faveur d’une continuité de cette croissance à partir de cette année. Néanmoins, les prévisions de croissance du PIB (+2,4 %) et celles des revenus (+2 %) (Source : Insee), ainsi que les conditions de financement qui demeureront plus ou moins stables, ne devraient pas entamer l’engouement des Français pour l’investissement immobilier, notamment pour l’achat de leur résidence principale.