Importée des États-Unis, la profession de chasseur immobilier arrive en France au début des années 2000. Encore méconnue, elle fait l’objet de plusieurs clichés. Distinguons le vrai du faux sur les idées reçues concernant ce métier qui a le vent en poupe. Un métier à ne pas confondre avec celui de l’agent immobilier Beaucoup pensent à tort que le chasseur d’appartements n’est pas un professionnel de l’immobilier. Pourtant, cette profession est soumise à la Loi Hoguet et doit se conformer aux obligations légales. À cet effet, le chasseur immobilier doit avoir une assurance de responsabilité civile, détenir une carte de transaction, et disposer d’une garantie financière en cas de maniements de fonds. Beaucoup confondent également le métier du chasseur immobilier avec celui d’un agent immobilier. Ce dernier a pour mission de prospecter des biens et d’en assurer la vente. C’est le vendeur qui le mandate pour trouver des acheteurs. À l’inverse, le chasseur immobilier est mandaté par l’acquéreur pour prospecter des biens à vendre. À ce titre, il va faire le tour des agences immobilières de sa zone de recherche, et faire appel à son réseau d’informateurs pour étoffer son offre de biens à vendre. Dès qu’il y a un bien disponible sur le marché, les agences l’en informent avant même la parution de l’annonce sur le net. Parmi ses sources d’informations, il y a aussi les notaires, la pige immobilière, et les ventes aux enchères. Le chasseur d’appartements dispose également d’un réseau de prospection complémentaire auprès des commerçants et des gardiens d’immeubles. Pas de surcoût Contrairement aux idées reçues, le chasseur d’appartements ne prospecte pas que des biens haut de gamme. Ses services sont accessibles à tous et à tous les budgets. Sa fonction consiste principalement à accompagner les acheteurs qui ne sont pas sur place, qui n’ont pas toujours le temps, ou qui ont tout simplement besoin d’être épaulés dans la recherche d’un logement. Pour cadrer ces recherches, un cahier des charges précis est établi avec le client. Il fixe les différents critères pour la recherche : le budget maximum, la superficie du bien, l’emplacement, la luminosité, la proximité d’un moyen de transport ou d’une école, l’étage le plus élevé, etc. Il effectue ensuite la sélection et les pré-visites, en communique un compte-rendu détaillé à son client, photos à l’appui. Il appartient ensuite à ce dernier de faire son choix et de décider de visiter ou non un bien. Le chasseur d’appartements accompagne son client tout au long de la recherche jusqu’à la signature de l’acte de vente chez le notaire et parfois même jusqu’à l’emménagement. Il est aussi possible de solliciter son appui pour renégocier son prêt immobilier. Au niveau des coûts, il est faux de croire que faire appel à un chasseur immobilier engendre un surcoût. Bien au contraire, grâce à sa connaissance du marché, son aide permet d’obtenir des conditions plus avantageuses. Ses honoraires – qui correspondent en moyenne à 3% du prix de vente - sont le plus souvent déjà inclus dans le montant négocié. Enfin, si la recherche d’un logement n’est pas toujours facile, faire appel à un chasseur immobilier permet de dénicher l’appartement ou la maison de ses rêves dans les meilleurs délais. Et ce, sans avoir à parcourir les annonces immobilières, courir les visites, faire le tour des agences du quartier, ou encore créer plusieurs alertes sur les sites spécialisés (PAP, Se Loger, Le Bon Coin…).