Les professionnels ont observé une stabilité des prix immobiliers dans les grandes villes françaises en janvier dernier après une progression de 2 % sur l’ensemble du territoire l’année dernière. Pour 2018, ils tablent sur un rythme de croissance similaire. De plus, les taux d’intérêt des prêts à l’habitat devraient rester très intéressants, compensant partiellement la hausse des prix. Les conditions du marché restent donc favorables aux acquéreurs. Hausse des prix immobiliers dans les grandes villes françaises Si la croissance moyenne des prix a été de 2 % en 2017, les écarts entre les différentes régions ont été conséquents. En janvier 2018, la hausse sur un an a atteint 5,8 % à Nice et Paris, 7,7 % à Lyon et a grimpé jusqu’à 16,5 % à Bordeaux. Important 50 grandes agglomérations en France ont par ailleurs vu les prix de leurs biens croître de 3 à 5 %. Dans les zones dites rurales, dont la population diminue régulièrement, la tendance est en revanche à la stagnation des prix. Même dans une telle situation, il n’est pas rare sur ces marchés que les vendeurs de biens immobiliers doivent patienter plusieurs années avant de trouver un acquéreur. Impact de l’augmentation des prix sur le pouvoir d’achat immobilier Important Sous l’effet de la progression des prix constatée en 2017, bon nombre d’emprunteurs ont perdu de leur capacité d’achat. Toutefois, d’autres sont parvenus à tirer leur épingle du jeu grâce à la chute des taux d’emprunt immobilier. Aussi, entre janvier 2011 et janvier 2018, les habitants de certaines villes ont vu leur pouvoir d’achat au mètre carré s’améliorer. Les Marseillais sont les plus avantagés, puisqu’ils peuvent actuellement s’offrir un logement de 55 m², soit 17 m² supplémentaires. Rennes prend la seconde place du classement avec 52 m², suivie par Strasbourg (51 m²). Le trio devance Toulouse et Nantes (50 m²), tandis que Lille pointe au 6e rang (49 m²). À Montpellier et Lyon, le pouvoir d’achat immobilier moyen se situe respectivement à 47 m² et 42 m². Les Bordelais (36 m²), les Niçois (35 m²) et les Parisiens (22 m²) sont ceux qui disposent de la superficie la plus réduite.