Lorsque l’on souhaite souscrire un crédit immobilier, la banque ou l’organisme prêteur exige souvent un apport personnel qui oscille entre 10 % et 20 % du montant du prêt demandé. Cela représente donc une certaine somme et d’après une étude menée par la banque britannique HSBC, il prendrait en moyenne 7 ans à un Français pour réunir ce montant contre 3 ans pour un Anglais. Devenir propriétaire, un rêve difficilement accessible En France, devenir propriétaire est un objectif pour beaucoup. Ainsi, 40 % de la génération des 20 à 40 ans possède une habitation et 60 % de ceux qui n’ont pas encore acheté de logement souhaitent en acquérir un dans les 5 prochaines années. Important Ils sont d’ailleurs nombreux à avoir une idée plus ou moins précise sur le budget nécessaire (82 %). Cependant, 59 % considèrent que leur revenu n’est pas suffisant pour concrétiser un tel projet. Ils sont par ailleurs motivés et prêts à : faire des concessions comme réduire le budget loisirs et sorties (44 %) ; se contenter d’un bien plus petit que prévu (20 %) ; remettre à plus tard un projet d’enfant (19 %) ; choisir un lieu qui n’est pas son premier choix (12 %) ; mettre une pièce en location (9 %) ; acheter avec un membre de la famille autre que le conjoint (8 %) ou avec des amis (4 %). 40 % des acheteurs dépassent le budget fixé Important On remarque cependant qu’un grand nombre de personnes qui sont devenues propriétaires dans les deux dernières années ont dépassé le budget initialement prévu (41 %). Pour faire face à ces dépenses imprévues : 54 % d’entre eux ont puisé dans leurs économies ; 28 % ont diminué leur train de vie ; 19 % ont eu recours à un prêt immobilier ; 7 % ont emprunté à leur famille et 6 % aux amis. On note toutefois qu’un peu plus d’un quart des 20-40 ans ayant acheté leur logement ont demandé de l’aide à leur parent et que 14 % sont retournés vivre chez leur parent afin de pouvoir se constituer un apport suffisant. Pour les 20-40 ans qui ont emprunté, la pression financière de leur achat reste forte puisqu’en moyenne, ils consacrent 40 % de leur salaire au remboursement du prêt. Pour les baby-boomers, les mensualités représentent près de 29 % de leur revenu, ce qui n’est tout de même pas négligeable.