Le PTZ est un dispositif d’aide qui a pour objectif de favoriser l’accès à la propriété aux foyers modestes. Ce prêt immobilier sans intérêts subventionné par l’État permet de financer une partie de l'achat d'un bien immobilier neuf ou ancien, incluant ou non des travaux. Avec la nouvelle loi des finances, certains paramètres de ce dispositif ont été modifiés. Nous vous expliquons ces modifications. Un périmètre géographique d’application réduit Dans sa nouvelle version, le prêt à taux zéro a subi certaines modifications ainsi qu’un profond recentrage géographique. Important Il a certes été reconduit pour 4 ans de plus, mais s’applique désormais uniquement aux zones tendues. Jusqu’à présent, il était accessible sur l’ensemble du territoire, de la zone A à la zone C. Depuis le 1er janvier 2018, dans le neuf, seuls les biens situés dans les zones les plus tendues (A, A bis et B1) sont éligibles. Pour les zones B2 et C, regroupant les zones périurbaines et rurales, le PTZ dans le neuf est maintenu pour deux ans (jusqu’en 2019), mais son montant est désormais limité à 20 % du prix d’achat alors qu’il pouvait atteindre 40 % auparavant. Le montant du PTZ a donc été réduit de moitié dans ces zones. Dans l’ancien, il est aussi reconduit pour 4 ans, mais uniquement disponible pour l’achat d’un logement dans les zones B2 et C. Important Son montant maximal est de 40 % du prix d’achat du bien. Par contre, les zones A, A bis et B1 ne peuvent plus bénéficier du PTZ dans l’ancien avec travaux. Les conditions de revenus ne changent pas Pour être éligible au PTZ, il faut respecter des conditions de ressources précises ; celles-ci n’ont pas subi de changement en 2018. Le plafond de revenus varie en fonction : de la zone géographique dans laquelle est situé le bien ; et le nombre de personnes qui constituent le foyer. Important La règle est simple : plus la zone dans laquelle se trouve le bien est tendue, plus les plafonds de revenus définis sont élevés et plus le montant du prêt est conséquent. Par exemple, un parent célibataire qui élève seul un enfant et qui désire acquérir un bien en zone B1 doit disposer d’un revenu inférieur à 42 000 euros par an pour répondre aux critères.