Après un premier semestre marqué par des hausses successives, les prix de la pierre ont commencé à reculer dans l’ancien, et cette baisse tend à se généraliser depuis cet automne. Dans les villes les plus chères et celles de taille moyenne, le prix de l'immobilier résidentiel amorce actuellement sa descente. Toutefois, on observe encore une augmentation dans certaines agglomérations. Le prix recule dans les villes les plus chères Au cours du premier semestre, l’immobilier à Bordeaux, Lyon et Rennes coûtait plus cher que dans toutes les autres villes de France, hormis la Capitale. Après une envolée parfois spectaculaire, les prix ont commencé à régresser depuis la rentrée (-2 % environ). Important Dans la plupart des grandes agglomérations, les prix ont diminué depuis l’été, avec une baisse moyenne supérieure à -2 % pour les maisons individuelles, contre -0,4 % pour les appartements. Dans les villes de moins de 200 000 habitants, les prix de l’ancien sont en repli depuis un an. Avec les taux immobiliers toujours bas et la possibilité de négocier, les meilleurs profils pourraient ainsi réaliser des acquisitions intéressantes. Pour aider dans la préparation d’un projet d’achat à crédit, chaque emprunteur peut calculer ses capacités d’emprunt avec la simulation de prêt immobilier. A Paris et dans quelques villes, les prix font de la résistance Important Au cœur de la Capitale, le prix de la pierre continue de flamber. Les résidences de prestige, prisées par les cadres financiers venus s’installer à Paris à la suite du Brexit, voient leur cote grimper. Dans certains quartiers, le prix du mètre carré dépasse facilement les 20 000 €. Dans d’autres villes, les prix de l’ancien suivent toujours une courbe ascendante. C’est notamment le cas de Lille et de Marseille où ils poursuivent leur progression. À Saint-Étienne, ville réputée pour l’investissement locatif, une tendance similaire à celle de Marseille est observée. Important S’il s’agissait auparavant de la ville la moins chère du pays, les prix ont commencé à augmenter ces derniers mois. Malgré ces quelques exceptions, et contrairement au premier semestre où les prix grimpaient et les ventes étaient en net recul, ce dernier trimestre est marqué par une baisse quasi générale des prix sur l’ensemble du territoire.