L’étude de l’évolution du marché français de l’immobilier en 2018 a permis de constater que la hausse des prix et la légère remontée des taux n’ont pas empêché la réalisation de nombreuses transactions. Les chiffres dévoilés montrent que l’impression générale sur le pouvoir d’achat des ménages français n’est pas forcément vraie, et qu’au contraire, celui-ci est resté quasiment stable sur toute l’année. Les banques ont maintenu le marché immobilier à un bon niveau Les aides gouvernementales comme la loi Pinel, le PTZ ou encore l’APL accession ne semblent plus aussi intéressantes qu’avant. Les ménages français continuent pourtant de profiter de ces dispositifs pour devenir propriétaires. Les banques ont joué un rôle prépondérant dans le maintien du dynamisme du marché immobilier. Avec la concurrence qu’elles se livrent, elles n’ont eu de cesse d’améliorer les conditions de crédit pour attirer les clients. Taux historiquement bas, durée de remboursement rallongée, possibilité de négocier les modalités : elles n’ont pas ménagé leurs efforts. Et les résultats n’ont pas tardé, puisque le coût global des transactions immobilières a encore progressé cette année, une tendance qui se maintient depuis trois années consécutives. Seul bémol, la hausse enregistrée cette année (+2,6 %) n’a pas été aussi spectaculaire que celles de 2016 et de 2017, années durant lesquelles la progression a dépassé les 4 %. Les initiatives des banques en matière de crédit immobilier ont permis à de nombreux acheteurs potentiels de concrétiser leur projet, malgré le fait que l’évolution des revenus de ces derniers n’ait pas suivi celle de la hausse des prix. Une demande un peu au ralenti en fin d’année Important Quoi qu’il en soit, un recul de la demande a également été constaté cette année. L’habituel pic du mois de septembre n’a pas vraiment eu lieu et, en octobre, la demande s’est accrue, mais à un très faible niveau. Pour les deux derniers mois de l’année, comme il est coutume de voir en cette période, le marché a encore ralenti. Les banques ont accordé 7,7 % de crédits immobiliers en moins et le coût des transactions a baissé de -0,4 %. Et l’autre facteur qui a sûrement entraîné le ralentissement est la légère hausse habituelle du taux de crédit immobilier en fin d’année.