Les taux d’intérêt des crédits immobiliers toujours aussi bas continuent de séduire les investisseurs particuliers à la recherche d’un logement. Les conditions de financement avantageuses actuelles encouragent également la renégociation des prêts contractés au cours des deux dernières années. Cette opération permet de faire baisser son taux d’intérêt, et de bénéficier ainsi des avantages qui en découlent. En quoi consiste une renégociation de crédit immobilier ? Important Renégocier un crédit revient à engager des discussions avec votre banquier pour le convaincre de vous accorder des conditions plus avantageuses qu’initialement prévues, par exemple un taux d’intérêt réduit. Plusieurs avantages découlent de la réussite de cette opération. Tout comme le rachat de crédit immobilier, une renégociation peut aboutir à une baisse des mensualités qui sont calculées en fonction du montant emprunté et du taux d’intérêt. Mais elle permet aussi de réduire le délai de remboursement. En effet, un taux d’intérêt peu élevé implique une durée de remboursement plus courte. Ainsi, en abaissant le taux, il est possible de raccourcir la durée du crédit, tout en gardant les mêmes mensualités. Important De plus, contrairement au rachat, le prix de revient du prêt après une renégociation est généralement plus faible. Une opération qui attire les emprunteurs Ceux qui avaient souscrit un crédit immobilier entre 2015 et 2016 ont donc intérêt à procéder à une renégociation. Les meilleurs dossiers peuvent obtenir des taux avoisinant : 1% sur 15 ans ; 1,15% sur 20 ans ; 1,45% sur 25 ans. L’écart entre le niveau des taux à cette période et celui observé actuellement oscille entre 0,70 et 1 point. Cette différence est particulièrement intéressante pour une renégociation, notamment pour les crédits souscrits à l'époque où les taux variaient entre 2,30 % et 2,60 % sur 20 ans. Tous les avantages offerts par la renégociation des taux d’intérêt des crédits immobiliers ne peuvent que séduire les emprunteurs. Le nombre de demandes de renégociation reçues par les banques et les courtiers en crédit a connu une nette augmentation depuis le début de l’année 2018. La nouvelle baisse des barèmes appliquée par les banques en mars devrait amplifier le phénomène d’ici les prochains mois.