Depuis le début d’année, les différentes évolutions législatives ont entraîné une diminution du pouvoir d’achat des particuliers qui a été en partie compensée jusque-là par des taux d’intérêt historiquement bas. Si ceux-ci venaient à remonter, cela aurait pour conséquence de grever davantage la capacité d’emprunt des ménages et aboutirait certainement à une baisse de la demande. Une chute des prix Dans l’hypothèse où les taux d’intérêt remontent rapidement, cela aurait d’importantes conséquences pour ceux qui investissent dans l’immobilier pour en dégager un rendement. Important En effet, cela entrainerait inévitablement une fonte de leur gain et rendrait les investissements immobiliers moins compétitifs que d’autres domaines. Dans ce cas, le secteur en souffrirait directement. La réaction des investisseurs serait normalement d’exiger un rendement plus élevé, ce qui ne pourrait se faire qu’avec une diminution des prix, car il n’est pas possible d’augmenter les loyers à sa guise. La plupart des spécialistes redoutent donc que les banques remontent les taux d’intérêt et que cela débouche sur un ralentissement important du marché de l’immobilier, ce qui est fort probable. Des conditions de moins en moins favorables pour les particuliers En procédant à une simulation de prêt immobilier, on se rend compte rapidement que l’on ne peut plus obtenir les conditions et les montants qui étaient proposés en 2016 ou 2017. Important En effet, avec le recentrage du PTZ et la fin des APL accession, il est de plus en plus compliqué pour les ménages les moins fortunés d'avoir le montant qu’ils souhaitent, car ils ne disposent pas d’un apport personnel suffisant. Par contre, depuis le début d’année, les banques ont maintenu les taux bas et ont aussi assoupli leurs conditions pour valider les dossiers afin que le marché du crédit immobilier ne s’effondre pas trop. Cependant, avec le spectre d’une inflation qui revient et celui de la Banque Centrale qui devrait remonter ses taux directeurs, les emprunts immobiliers vont devenir de moins en moins bon marché, ce qui pourrait aboutir à une baisse de la demande et donc à une diminution des prix.