2017 a été une année fructueuse pour le secteur du bâtiment, mais depuis le 1er janvier, la construction de logements neufs commence à s’essouffler. D'après les chiffres fournis par les autorités compétentes, le nombre de permis de construire délivrés et celui des débuts de chantier sont en recul. Et cette tendance devrait se poursuivre, selon toujours ces experts. La construction de nouveaux logements diminue Malgré une demande encore assez soutenue, surtout de la part des acquéreurs qui prévoient d’investir en locatif, les projets de construction de logement sont en perte de vitesse et cela concerne tous les types d’habitations, individuelles ou collectives. Ainsi, les mises en chantier ont reculé de -6,4 % depuis le début d’année par rapport à la même période en 2017, ce qui est assez significatif. Le nombre de permis de construire est lui aussi en baisse. Ils ont diminué de -0,6 % au cours du deuxième trimestre, ce qui ne s’était pas vu depuis longtemps. Dans ce cas, ce sont les habitations individuelles qui sont les plus touchées. Important Au vu de ces chiffres, tous les experts s’accordent à dire que le marché de l’immobilier s’essouffle et que cela va se poursuivre pendant un ou deux ans, car les conditions qui ont abouti aux records obtenus l’année passée ne sont plus réunies. La conjoncture n’est plus aussi favorable Important Depuis le début d’année, l’entrée en vigueur de certaines modifications législatives comme la diminution et le recentrage du PTZ ou la fin des APL accession ont touché de plein fouet les ménages aux revenus les plus modestes qui ont vu leur pouvoir d’achat chuter fortement. Ceci a été d’autant plus renforcé par la flambée des prix des logements qui a été généralisée sur l’ensemble du territoire. De nombreuses personnes ont alors décidé de reporter leur projet. Le fait que les banques aient assoupli les conditions d’emprunt et maintenu des taux d’intérêt bas ne suffit plus à combler la perte entrainée par les paramètres précédents. De plus, les spécialistes prévoient une remontée de ces taux d’ici le mois de décembre, ce qui va encore affecter la population et réduire ses possibilités d’acquisition d’une habitation. Le marché de l’immobilier risque donc de voir son activité baisser pendant quelque temps.