Une étude menée par des spécialistes qui vient de paraitre nous apprend que la valeur des biens immobiliers situés sur le littoral français est en constante augmentation. Au cours des deux dernières années, les prix ont grimpé en moyenne de +5,4 % de manière plutôt homogène sur l’ensemble du territoire, même s’ils sont bien plus élevés dans certaines zones. Prix immobiliers : la tendance est à la hausse Au cours des deux dernières années, les taux d’intérêt pour un prêt immobilier ont fortement diminué, ce qui a donné la possibilité à de nombreux ménages d’acquérir un logement. De plus, les dispositifs mis en place par l’Etat pour favoriser l’accession à la propriété ont aussi joué un rôle important. Important Ainsi, la demande a augmenté rapidement, tandis que l’offre était assez stable, ce qui a entrainé une hausse des prix des habitations. Le littoral français a bien sûr été touché par ce phénomène et l’évolution du coût des logements situés sur la côte a été importante. Cependant, depuis le début d’année, cette tendance a un peu ralenti, car le pouvoir d’achat des particuliers a nettement reculé à cause d’une légère remontée des taux et de la diminution des aides gouvernementales. La demande a donc un peu régressé et les prix devraient suivre bientôt. De grandes variations de prix suivant les régions L’augmentation du coût des logements a été assez homogène sur le territoire, mais certaines zones ont connu un engouement très important, comme la région Aquitaine. Important Les prix quant à eux sont bien plus élevés dans le Sud, sur la Côte d’Azur avec des records pour les Alpes maritimes à Saint Jan Cap Ferrat, ville dans laquelle le prix au mètre carré varie entre 10 000 et 14 000 euros pour un appartement ou une villa. Sur la côte atlantique, les tarifs sont plus abordables, mais l’augmentation a été conséquente depuis 2 ans, surtout pour la partie Bretagne sud. C’est dans la Manche que les prix sont les moins élevés pour acquérir une habitation. Cette tendance devrait se poursuivre encore quelque temps, mais ensuite, il faut s’attendre à une baisse, car le marché de l’immobilier a déjà commencé à ralentir depuis le mois de janvier.