Depuis des années, le marché de l’immobilier affiche de plus en plus une nette progression. Pourtant, acheter un nouveau reste toujours un problème majeur pour ceux qui ont vendu leurs anciens biens immobiliers. Quelles en sont les meilleures options ? Si nous optons pour un crédit bancaire, quels en sont les risques et les avantages ? Nous allons prendre l’exemple d’un particulier qui souhaite vendre son logement récemment acheté. Notons qu’il a encore des sommes à rembourser auprès de sa banque et qu’il dispose un revenu annuel net d’environ 50.000 euros. La souscription sur un prêt relais est un choix qui permettra à l’acheteur de boucler son plan de financement. C’est tout d’abord un crédit de transition octroyé avec une durée très courte. Il dure deux ans au plus. Ce type de crédit sert à résoudre les problèmes liés au financement lorsque l’on souhaite acheter un bien immobilier alors que l’ancien n’a pas encore été vendu. Zoom sur ces caractéristiques. Première option, le cas du crédit relais classique Dans ce premier cas, l’acheteur va convoiter un emprunt bancaire calculé sur le prix duquel il espère vendre son bien. Sachons que sa banque peut lui accorder en moyenne 70% du prix estimé de son bien. Le remboursement peut être effectué dès qu’il aura vendu son ancien logement. Même si c’est fascinant, c’est par contre un choix difficile à mettre en place puisque l’acheteur va devoir se retrouver face à deux crédits différents sans citer les éventails d’offres qui vont avec. Deuxième choix, le crédit avec différé de remboursement Une autre option peut être importante pour notre acheteur. Il s’agit de solliciter auprès de sa banque un différé de remboursement pour réduire ses mensualités. Ici, l’objectif est d’avoir le temps de revendre son ancien bien. Il est à noter qu’il existe deux types de différé : Le différé partiel : l’acheteur ne paiera que les intérêts et l’assurance du nouveau prêt pendant les 12 premiers mois. Le différé total : Seule l’assurance sera payée sur cette période. En somme, ce choix permettra à notre acheteur de diminuer son crédit de 25 à 20 ans sauf que ce ne sont pas toutes les banques qui sont à mesure d’offrir une telle option. En plus, les différés peuvent générer beaucoup d’intérêts, donc une augmentation du coût des opérations. Troisième solution, le crédit achat-revente Dans la mesure où notre acheteur n’a pas pu bénéficier d’un différé auprès de sa banque, l’une des meilleures options possibles consiste à faire un achat-revente. Le principe est de lui permettre d’intégrer la reprise de ses crédits en cours, les frais d’agence, des notaires ou ceux du déménagement tout en lui accordant un nouveau prêt. Cela lui permettra ainsi de n’avoir qu’une seule ligne de crédit. Même si c’est encore une option méconnue par la plupart d’entre nous, elle peut l’aider à ne pas se tomber dans des crédits à mensualités élargies.