Le grand public ne sait pas encore qu’un investissement dans un logement en nue-propriété peut faire gagner une réduction notable sur les fiscalités. Les avantages d’un achat de logement en nue-propriété restent encore très peu connus par une grande majorité des gens, alors que cela leur permet de faire des épargnes considérables. En effet, les gains en termes de fiscalité peuvent atteindre jusqu’à 40% de bénéfices pour un tel investissement. L’opération a pour objectif de s’approprier un bien immobilier tout en faisant l’impasse de son usufruit. Ce dernier se définit comme étant « la capacité d’une personne à jouir de l’usage et de l’exploitation d’un logement ». Ainsi, en prenant possession du bien, l’acquéreur en fera usage en tant que résidence principale ou le mettra en location pour en percevoir des revenus. Acheter en nue-propriété apporte des avantages financiers Les avantages d’un achat en nue-propriété sont surtout constatés sur le plan financier. En effet, le propriétaire doit traverser une période de 15 ans pour l’usufruit temporaire, à l’issue de laquelle il va acquérir le titre de plein-propriétaire de fait. Dans ce cas, il n’aura plus à payer les taxes y afférant, ou les charges particulières. Mais ce n’est pas tout, car un avantage notable est acquis par l’acheteur au moment de l’achat de la propriété. En effet, à la signature de la vente, le nu-propriétaire n’aura pas à payer la totalité du prix du bien. Il pourra alors épargner jusqu’à 40% de son argent. Cet avantage lui est acquis du fait que pendant la période de l’usufruit temporaire, il conçoit à ne percevoir aucun loyer sur la propriété. Réaliser une économie substantielle sur les frais de dossier Investir en nue-propriété revient à payer des frais de notaire dont le calcul ne sera basé que sur le prix de la nue-propriété. Cela constitue un autre avantage considérable pour l’acheteur. En ce qui concerne l’écart de prix entre la valeur réelle de la propriété et celle qui sera payée par l’acquéreur, un usufruitier se chargera de compléter la différence. Cet acteur peut être une institution publique ou bancaire. Il peut aussi s’agir d’une grande entreprise ou d’un bailleur social. À savoir qu’un usufruitier est une entité « qui souhaite placer sa trésorerie dans un placement à moyen long terme offrant une excellente visibilité ou renforcer son parc de logements à loyers intermédiaires. » En outre, le nu-propriétaire ne paie pas d’impôt sur le revenu, puisqu’il ne perçoit pas de loyer pendant une longue période. Ainsi, le calcul de l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune) ne prend pas en considération la valeur d’acquisition du lot. Les taxes se rapportant au logement sont, par ailleurs, payées par l’usufruitier. Ce qui permet à l’acquéreur d'enregistrer des épargnes sans trop se faire encombrer par la fiscalité.