L’investissement locatif reste un placement très prisé des Français. Outre l’avantage fiscal, il représente une source de revenus complémentaires non négligeable. De plus, les taux d’intérêt des crédits sont toujours très faibles. Toutefois, pour tirer le maximum de profit de l’opération, il est important de connaître quelques règles fondamentales. Choisir le bon emplacement Au-delà de la défiscalisation, le bien acheté doit rapporter de l’argent à son propriétaire. Or, sa rentabilité dépend de son emplacement pour trouver rapidement un locataire et minimiser les périodes de vacance. Il faut donc viser en priorité les villes dynamiques avec une demande forte. Une étude de marché s’impose donc en amont de tout achat. Privilégier le crédit Même pour ceux qui disposent d’une épargne suffisante, les taux des prêts toujours très bas doivent encourager un financement à crédit. Actuellement, les banques accordent des taux de l’ordre de 1,50 % sur 15 ans et 1,70 % sur 20 ans pour un projet locatif. Il s’agit de conditions exceptionnelles, sachant que ces taux sont généralement de 10 à 20 points supérieurs à ceux appliqués aux prêts destinés à l’acquisition d’une résidence principale. Cette solution a en plus l’avantage de préserver ses économies, même en cas de dépréciation future du bien. Enfin, les intérêts d’emprunt sont déductibles d’impôts, que le bien loué soit nu ou meublé. Pendant les premières années de prêt, lorsque la part des intérêts dans chaque échéance est largement supérieure à celle du capital. Opter pour un prêt long Deux éléments du prêt sont d’une importance capitale pour réaliser un investissement locatif : son taux et sa durée. Si une durée courte est associée à un taux très attractif, elle signifie aussi une mensualité de remboursement plus importante. Il est par conséquent préférable de signer pour une durée plus longue avec un taux plus élevé. La mensualité de crédit est ainsi plus adaptée à ses revenus et son taux d’endettement, ce qui limite la somme à prélever sur ses ressources afin de compléter le loyer s’il ne couvre pas la totalité du montant à payer chaque mois. Souscrire une assurance emprunteur L’obtention d’un emprunt immobilier est conditionnée à la souscription simultanée d’une assurance pour le couvrir. Cette protection garantit à la banque la récupération de son dû en cas de décès, d’invalidité, d’incapacité temporaire de travail ou de perte d’emploi de son débiteur. Et pour ce dernier, l’assurance de crédit le protège, lui-même, son conjoint et ses héritiers, de grosses difficultés financières si l’un des aléas précités l’empêche d’honorer sa dette. En fonction des modalités de prise en charge prévues dans le contrat, l’assureur prend le relai pour solder le capital restant dû ou régler une partie de mensualités. La saisie du bien est évitée et l’épargne du souscripteur, préservée.