Les villes avoisinantes de la capitale française verront bientôt leur dynamisme s’accroître. Grand Paris, un nouveau réseau émergeant dans le secteur du transport va faire la liaison directe entre la métropole et ses périphériques. Cette nouvelle organisation va faire renaitre l’enthousiasme des investisseurs immobiliers à effectuer des placements dans la ville de Paris. En 2018, une extension de la capitale française à 411 villes de banlieue est prévue, parallèlement à la mise en place du plafonnement des loyers. Mais avec la mise en œuvre du projet Grand Paris, qui consiste en un réseau de transport reliant Paris à ses villes voisines, les opérateurs immobiliers, qui y voient de belles opportunités leur permettant d’établir des perspectives de plus-value intéressantes, n’ont pas diminué leur dynamisme d’investir en locatif dans la Capitale. De plus, le marché de la location immobilière est en perpétuelle effervescence, et toutes les catégories de bien sont des cibles potentielles sur lesquelles ils peuvent s’acharner jusqu’à maintenir une rude concurrence. Les investisseurs préfèrent la location de courte durée Dans les secteurs populaires de la capitale française, l’immobilier ancien est accessible à partir de 8500 euros le mètre carré. Quant au neuf, les arrondissements périphériques affichent un tarif minimum de 11.000 euros. Les investisseurs en locatif peuvent s’attendre à un rendement situé entre 2 et 17%. D’un autre côté, le secteur de la location immobilière dans la ville de Paris est divisé en deux segments différents : La location de courte durée La location soumise au plafonnement des loyers, instauré depuis le mois d’aout 2015. Concernant cette seconde option, la rentabilité des propriétaires qui optent pour ce régime a diminué de 0,3% selon l’étude de cas menée sur un couple du XXème arrondissement. En effet, avec un appartement deux-pièces de 34 mètres carrés acquis à une valeur de 295.000 euros, le couple voit ses revenus passer de 1.020 euros à 945 euros. Ainsi, l’appartement a fourni un rendement de 3,8% au lieu de 4,1%. C’est pour cela que les propriétaires préfèrent opter pour la location de courte durée. Selon les explications du directeur général du réseau immobilier Guy Hoquet, Fabrice Abraham : Rien qu’en 2016 dans nos agences, près de 10% des bailleurs auraient basculé à la location de courte durée. Fabrice Abraham En effet, cette formule est considérée par les professionnels comme étant la plus rentable car aucun plafonnement n’est prescrit au bail. Ainsi, dans le XVIIIème arrondissement, pour un appartement au rez-de-chaussée de 23,5 mètres carrés, additionné d’un sous-sol aménagé de 30 mètres carrés, le loyer peut atteindre les 100 euros par nuitée. Un tel appartement, qui s’achète à un tarif de 235.000 euros, est capable de fournir un rendement mensuel compris entre 10 et 17%. La hausse des prix impacte sur la rentabilité Dans la région parisienne, les tarifs immobiliers subissent quelques hausses, à tel point que les rendements des activités locatives se voient pénalisés par la montée des prix. Par conséquent, la rentabilité des logements situés dans les endroits les plus cotés ne peut pas excéder les 3 à 5%, alors que les quartiers populaires permettent un taux de 5 à7%, sauf que dans ces quartiers-là, le risque de vacance locative est plus élevé. La location meublée semble offrir de meilleurs rendements. Un appartement deux-pièces, d’une surface habitable de 28 mètres carrés, situé en pleine rue de l’Assomption au XVIème arrondissement, se louera à 835 euros vide, contre 935 euros meublé. Selon les calculs d’Arnaud de Roquefeuil de la société immobilière Manestel : Pour un prix de 219.000 euros, plus 35.000 euros de travaux, une rentabilité dopée de 3,9 à 4,4%. Arnaud de Roquefeuil