Le choix de la localité d’une résidence dépend le plus souvent de l’accessibilité de la ville. Si la surpopulation dans les grandes villes favorise les acquisitions de logement en périphérie, la plupart de la population active doit quand même s’y déplacer pour des raisons professionnelles. Ainsi, l’accès au TGV est sûrement un levier d’attractivité. Depuis quelques mois, le prix de l’immobilier est en surchauffe surtout dans les grandes villes. Le principal facteur de cette progression est le dynamisme de la ville, mais son accessibilité favorise aussi son influence. Si Paris et ses villes limitrophes connaissent une recrudescence de prix, Bordeaux suit la même tendance avec une hausse de 11% en un an grâce à la rénovation de la ville et le développement économique qui en découle. Toutefois, l’arrivée d’une nouvelle ligne de Train à Grande Vitesse dans la ville de Rennes lui permettra de prendre le pas sur le précédent. D’autant plus que moins d’une heure et demie la relie de la capitale française. L’envolée des prix dans la ville bordelaise Suivant le rythme de Paris et de la région francilienne, l’immobilier dans la ville de Bordeaux connait également une importante hausse de prix depuis le début de l’année 2017. Le mois dernier, LPI-SeLoger confirme qu’en un an, le coût du mètre carré dans le Chef-lieu de la Gironde a augmenté de 11% avec une valeur moyenne de 4 600 euros. Ce qui lui vaut le deuxième titre des villes les plus onéreuses de France. La capitale française en est la première avec un prix supérieur à 9 000 euros par mètre carré. Lyon et Nice se trouvent au troisième et au quatrième rang avec le mètre carré qui coûte respectivement 4 597 euros et 4 242 euros en moyenne. La flambée des tarifs à Bordeaux touche principalement les logements neufs, à raison de 8% par rapport à ceux d’il y a six mois. Même dans ses agglomérations, les prix de l’immobilier ont augmenté de façon ahurissante. Au Bouscat par exemple, la majoration est estimée à plus de 21%. Face à cette situation, le pouvoir d’achat immobilier des Bordelais s’affaiblit. Malgré les taux de prêts qui sont restés à un niveau relativement bas, ils ne peuvent accéder qu’à un bien de 40m2 depuis le mois de janvier 2017. C’est-à-dire moins de 8m2 pour des mensualités similaires. Investir à Rennes plutôt qu’à Bordeaux Rennes est une ville très active du fait de sa population estudiantine. Ce dynamisme prendra plus d’ampleur grâce à la nouvelle ligne TGV qui vient d’être inaugurée en début juillet 2017. Reliant Paris en 1h25, la ville est moins éloignée que Bordeaux où un TGV mettra 2h04 à rejoindre la capitale. Les futurs acquéreurs immobiliers tiendront sûrement compte de ce paramètre lors du choix de la localité. Si la ville connait actuellement une progression de prix de 4% sur un an, celui-ci est nettement plus abordable qu’à Bordeaux. En effet, le prix moyen du mètre carré pour un ancien bâtiment, à Rennes, s’établit à 3 052 euros en juillet. Depuis 2016, les avantages fiscaux du dispositif Pinel favorisent l’accession dans le neuf pour le mettre en location. Cependant, l’achat d’un ancien logement est plus rentable du fait que son prix est évalué à environ 20% moins cher. Dans la capitale bretonne, le taux moyen de rendement pour un investissement locatif tourne autour de 6% par an. Investir dans l’immobilier locatif à Rennes sera de ce fait plus bénéfique que dans la région de Bordeaux.