Alors que l’uberisation du secteur financier est en marche, le crédit immobilier semble avoir échappé à ce phénomène, notamment en raison de sa relative complexité. Mais les rares FinTech présents sur ce créneau ont su tirer leur épingle du jeu, à l’image de LendingHome, une start-up californienne fondée en 2013. LendingHome part à la conquête du prêt immobilier LendingHome, ce nom ne vous dit peut-être rien. Pourtant, cette plateforme est très populaire aux États-Unis. Lancée en 2013, elle permet aux candidats à l’acquisition de financer leur projet immobilier sans passer par les banques. Le principe est le même que pour le peer to peer lending, sauf que les crédits sont consentis directement par la start-up sur ses capitaux propres, avant d’être « revendus » sur sa plateforme. Ce qui semble vraisemblablement à l’antipode de l'esprit de la finance participative. Autre particularité : les porteurs de fonds peuvent être aussi bien des particuliers – désireux de diversifier leur portefeuille de placements – que des investisseurs institutionnels, tels que les fonds d’investissement, les FPI hypothécaires ou encore les fondations universitaires. LendingHome réinvente le crédit immobilier LendingHome fournit des prêts relais à court terme pour les candidats qui souhaitent revendre leur bien actuel pour financer l’achat d’un nouveau logement, et des prêts hypothécaires pour les propriétaires qui gèrent au moins 10 résidences unifamiliales. Comme pour les autres plateformes de crowdfunding, le parcours client se trouve au cœur de ses préoccupations. Les avantages annoncés ont de quoi appâter le chaland : Souscription simplifiée ; Transparence des tarifs ; Fiabilité du site ; Flexibilité des offres ; ou encore gain de temps. À l’opposé des banques, la jeune pousse cherche à faciliter l’accès du crédit aux candidats « hors norme », c’est-à-dire ceux qui sont exclus du marché. Pour cela, elle s’appuie sur une utilisation combinée de données traditionnelles et alternatives afin de déterminer la vraie valeur de la propriété et prédire efficacement la probabilité de défaut de remboursement de l’emprunteur. Cette méthode serait bien plus précise que le score FICO. En même temps, la souscription, qui s’effectue entièrement en ligne, est grandement simplifiée : l’emprunteur remplit un formulaire en répondant à quelques questions, cela ne prend pas plus de deux minutes. Il obtient une réponse au bout de quelques heures et les fonds sont débloqués en moins de quatorze jours.