Si les prix immobiliers dans les stations balnéaires françaises ont connu une légère baisse de 2,7 % par rapport à l’année dernière, ils restent nettement supérieurs à la moyenne nationale. Avec une moyenne de 4 514 euros le mètre carré, les stations balnéaires affichent des prix 50 % plus élevés que celle nationale (2 933 euros le mètre carré). Une hausse continue sur la dernière décennie, mais des disparités régionales Parmi les stations les plus chères, on retrouve sans surprise celles de la Côte d’Azur : Ramatuelle (16 083 euros le mètre carré), Saint-Jean–Cap-Ferrat (15 819 euros) et Saint-Tropez (14 400 euros) occupent les premières places du podium. Sur la côte atlantique, c’est Lège-Cap-Ferret (11 676 euros) qui arrive en tête, suivie de Soorts-Hossegor (9 132 euros) et des Portes-en-Ré (8 088 euros). Cette tendance à des prix élevés dans les stations balnéaires n’est pas nouvelle. Sur les dix dernières années, l’immobilier dans ces communes a connu une hausse bien plus importante que la moyenne nationale en particulier entre 2020 et 2023, une période marquée par une forte demande liée à l’envie d’espaces verts post-confinements. Les prix les plus élevés se situent dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur (5 820 euros le mètre carré) et Nouvelle-Aquitaine (5 044 euros), tandis que les plus bas prix sont enregistrés en Normandie (3 394 euros) et Bretagne (3 538 euros). Erosion côtière : un impact encore incertain Si les biens immobiliers situés dans les stations balnéaires menacées par l’érosion côtière ont vu leur valeur diminuer davantage que les autres sur l’année dernière, il est encore trop tôt pour déterminer si cette baisse est directement liée à ce risque. D’autant plus que les années précédentes, les prix immobiliers dans ces communes, majoritairement situées en Bretagne et en Nouvelle-Aquitaine, avaient connu une hausse plus importante que la moyenne. Performance énergétique : pas logés à la même enseigne ImportantLes logements des stations balnéaires ont la particularité d’être plus performants au DPE, avec un score bien au-dessus de la moyenne nationale. Cependant, d’importantes disparités sont observées : les biens situés en bordure de la Méditerranée affichent un bien meilleur bilan que ceux des Hauts-de-France ou de Bretagne. À retenir Une baisse de 2,7 % a été constatée en un an sur les prix immobiliers dans les stations balnéaires françaises ; mais ces biens restent toujours relativement chers. Les stations balnéaires les plus chères se trouvent sur la Côte d'Azur et la côte atlantique, avec des prix bien supérieurs à la moyenne nationale. Les logements des stations balnéaires s’en sortent beaucoup mieux au DPE.