Le marché immobilier ancien en France amorce un timide redressement au cours des trois premiers mois de l’année, marqué par une baisse des prix et des volumes de vente, mais aussi par une demande plus soutenue des acquéreurs. Un marché en convalescence Malgré une contraction de -16 % des transactions par rapport à l’année dernière, les professionnels observent des signes encourageants. Les prix immobiliers poursuivent leur légère décrue, avec une baisse moyenne de -3 % par mètre carré sur le territoire. ImportantLes vendeurs, plus enclins à négocier, consentent à des réductions de prix, tandis que les acquéreurs, rassurés par des conditions de prêt plus favorables, maintiennent leur demande, avec un recul de seulement -1 % des surfaces vendues. Une demande relancée Les experts du secteur notent également un regain d’intérêt des acquéreurs pour l’ancien, porté notamment par l’amélioration des conditions d’accès au crédit. Cette tendance se traduit par une augmentation des mandats confiés aux agences et des estimations de biens immobiliers, laissant présager une activité plus dynamique dans les mois à venir. Les investisseurs particuliers, qui avaient déserté le marché en 2023, font leur retour, représentant de nouveau 25 % des acheteurs en moyenne. Des disparités régionales Si la tendance nationale est à la reprise, des disparités régionales subsistent. La Bretagne enregistre la plus forte baisse des volumes de vente (-27 %), alors que les prix restent stables. L’Île-de-France connaît le plus gros recul de prix (-5 %), sans toutefois relancer la demande (-16 % des transactions). À l’inverse, les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Grand-Est et Nouvelle-Aquitaine affichent une meilleure résilience, avec des diminutions de ventes limitées (-9 % et -8 %). Celles-ci bénéficient d’une baisse de prix plus conséquente, notamment en Nouvelle-Aquitaine (-9 %) et Grand-Est (-5 %), alors qu’en Auvergne-Rhône-Alpes, une hausse de +12 % est constatée, malgré une réduction des surfaces vendues (-11 %). Malgré des indicateurs contrastés selon les régions, l’immobilier ancien conserve ainsi son statut de valeur refuge. La poursuite des baisses de prix et des taux d’emprunt devrait favoriser la rencontre entre l’offre et la demande dans les mois à venir. Comme l’anticipent les experts, des jours meilleurs se profilent pour l’immobilier au second trimestre. À retenir Le marché immobilier ancien en France amorce une timide reprise au premier trimestre 2024. Cette tendance est marquée par une baisse des prix et des volumes de vente, mais aussi par une demande plus soutenue des acquéreurs. Si les indicateurs sont contrastés selon les régions, l’immobilier ancien conserve son statut de valeur refuge. La poursuite des diminutions de prix et des taux d’emprunt devrait favoriser la rencontre entre l’offre et la demande dans les mois à venir. Comme prévu par les experts, des jours meilleurs devraient arriver pour l’immobilier au second trimestre.