Même si les prix immobiliers dans les capitales européennes affichent toujours une tendance haussière, les professionnels du secteur observent un ralentissement de leur progression depuis un an. D’après l’analyse de ces experts, ceci est dû à la baisse d’attractivité des grandes métropoles au profit des autres villes moins peuplées suite aux confinements successifs et à l’essor du télétravail. En effet, poussés par une envie d’espace et de verdure, les Européens ont décidé de quitter les centres urbains pour s’installer dans des régions où les prix immobiliers sont plus abordables. Hausse plus modérée des prix immobiliers à Lisbonne et Berlin Important Parmi celles qui affichent des hausses plus modérées figure Lisbonne, la capitale du Portugal : les prix des logements y ont augmenté de +11,2 % ces 12 derniers mois, contre +21,5 % en 2019. Il en est de même pour la capitale allemande, la hausse s’est limitée à +13,2 %, contre +17,2 % avant l’avènement de la pandémie. Toutefois, la tendance haussière se poursuit à Lisbonne et Berlin (respectivement +7,8 % et +6,2 % en 2021). Même constat pour Bruxelles et Madrid : pour la capitale belge, les prix ont progressé de +4,8 % au cours de l’année dernière et de +1,6 % pour la capitale espagnole. Ceux qui envisagent de faire l’acquisition d’un bien dans l’une de ces villes européennes peuvent optimiser leurs dossiers de financement en se faisant accompagner par un courtier immobilier. En tant qu’expert, ce professionnel peut aider son client à accéder aux offres les plus compétitives du marché et négocier pour son compte les meilleures conditions de prêt possible. Baisse des prix à Paris Important À la différence de ceux des autres capitales européennes, les prix immobiliers à Paris affichent une tendance baissière depuis un an. Certes, il s’agit d’un léger repli (-1,7 %), mais ceci contraste à la hausse globale observée à travers la France (+5,4 %). D’autre part, en Italie, les prix des logements ont reculé de -4,7 % depuis le début de la crise sanitaire. La pandémie n’a pas ainsi rogné le pouvoir d’achat immobilier des ménages italiens.