La part de ménages tricolores concernés par un engagement de projet immobilier demeure stable entre janvier-mars 2022, malgré la crise russo-ukrainienne. En témoigne une étude, qui détaille que sur le marché du logement, les primo-accédants sont à nouveau présents en nombre. À l’inverse, la proportion des Français songeant à acquérir une résidence secondaire faiblit. BVA, une entreprise d’études et de conseils, a piloté un sondage autour des projets immobiliers des Français pour Drimki. Cette enquête a été menée du 15 au 16 mars 2022. D’après les résultats, quelques critères pourraient inciter les citadins à déménager dans une municipalité rurale. Pour 27 % d’entre eux, le coût abordable de la pierre constituerait leur principale motivation pour s’établir en campagne. Par ailleurs, 20 % citent la capacité de profiter de biens plus spacieux. Résider dans un cadre moins bruyant est également mentionné par environ trois sur dix des personnes interrogées (28 %). 32 % des citadins mettent l’accent sur l’avantage d’un accès direct à un jardin. Certains projets d’investissement dans la pierre s’amoindrissent L’enquête dévoile par ailleurs que l’envie des ménages d’acquérir une résidence secondaire diminue. Sur les 1 439 individus questionnés, seuls 4 % nourrissent ce dessein pour 2023. Lors de la précédente étude du spécialiste en estimation d’un logement, en novembre 2021, cette part s’établissait à 7 %. En parallèle, le projet de vendre son habitation pour s’en procurer un nouveau recul de 5 points. Dans le même temps, l’enquête montre que le désir de réaliser un investissement locatif se tarit également. 15 % des individus questionnés envisageant un projet immobilier dans les 12 mois à venir comptent investir dans la pierre. Par rapport à novembre 2021, cette proportion a baissé de 3 points. À l’opposé, les primo-accédants ont vu leur confiance croître probablement à cause de la sortie de la pandémie du Covid-19. De ce fait, ils seraient plus nombreux à souhaiter concrétiser leur achat. Autre facteur qui pourrait avoir attisé l’envie de ce groupe : l’augmentation de l’épargne des foyers durant la crise sanitaire. Cette évolution a entraîné une réduction de leur taux endettement. Les primo-accédants sont revenus sur le marché de l’immobilier En effet, 44 % des Français préparant un projet immobilier veulent s’offrir leur première propriété. À l’aune de novembre 2021, la dernière étude de Drimki met en évidence une progression de 8 points. Parmi ces répondants : Plus de six sur dix touchent des revenus de moins de 2 500 euros (57 %) ; Près de la moitié vivent en province (47 %). De son côté, la proportion de ménages portant un projet immobilier demeure stable comparativement à novembre 2021. En mars 2022, 16 % des personnes interrogées disent en effet mener un projet immobilier au cours des 12 prochains mois. Ce choix se révèle toujours davantage notable chez les moins de 35 ans et les cadres. Respectivement 32 % et 34 % de ces populations s’engageront dans une telle démarche dans les 12 mois à venir. Les habitants de l’Île-de-France sont toujours autant à affirmer conduire un projet immobilier d’ici 2023. Deux sur dix d'entre eux partagent cette opinion, soit cinq points de plus que dans le reste du territoire français.