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L’apport demandé par les banques a augmenté au premier trimestre 2022 parallèlement à la hausse du taux d’emprunt. La progression est de près de 80 % en moyenne sur l’ensemble du territoire français. Des écarts existent toutefois d’une région à une autre. L’Île-de-France reste en tête avec le montant le plus élevé.
L’accès au crédit immobilier se complexifie en France. Les banques se montrent plus vigilantes face à un contexte économique plutôt instable et continuent d’augmenter leurs exigences. Ainsi, en parallèle à l’évolution du taux d’intérêt, les emprunteurs doivent faire face à la hausse de l’apport personnel. Il représente aujourd’hui près de 25 % du coût total du projet. La situation n’est pas sans conséquence sur le marché immobilier. Le nombre de ventes conclues a déjà reculé sur les trois premiers mois de 2022. Les ménages fragiles, ayant un revenu modeste sont les premiers à subir les impacts de cette situation. C’est aussi le cas des jeunes candidats à la propriété.
Ce durcissement a commencé en 2020 dans un contexte économique difficile. Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a alors demandé une révision des conditions d’octroi d’un prêt immobilier. Le taux d’endettement a été réduit dans ce cadre : il est passé à 33 % puis 35 %. La durée de remboursement a également fait l’objet d’une modification et ne peut pas dépasser 25 ans actuellement. Les banques vont parfois jusqu’à 27 ans.
Ces nouvelles mesures limitent la capacité d’emprunt des ménages dont le revenu est loin d’être élevé. De plus, le taux d’emprunt a connu une hausse depuis quelques mois. Bien que celui-ci demeure à un niveau assez bas, le seuil d’endettement peut être facilement atteint. Notamment pour les foyers ayant un revenu modeste. Comme eux, les jeunes salariés primo-accédants sont aussi affectés par ces nouvelles réglementations.
Les banques sont autorisées à passer outre ces mesures uniquement pour 20 % des crédits octroyés tous les trois mois. Il faut par ailleurs qu’ils soient destinés aux primo-accédants et aux ménages visant une résidence principale. Le volume de transactions immobilières finalisées a déjà chuté de 17 % au premier trimestre 2022. Cette baisse est probablement liée au resserrement des conditions d’accès au financement bancaire.
D’ailleurs, pour ne rien arranger à la situation, le montant de l’apport personnel a été relevé. Il faut en moyenne 52 594 euros aujourd’hui pour pouvoir bénéficier d’un prêt immobilier. Ce chiffre dénote une progression de 78 % alors que le montant exigé était de 29 405 euros en 2021.
Des variations existent entre les régions, certaines affichant une augmentation particulièrement importante. C’est le cas de la région PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur). Les banques demandent plus de 30 % du coût total du projet dans cette région. La Nouvelle-Aquitaine se distingue également avec une croissance de 129 %. Dans cette partie de l’Hexagone, un emprunteur doit disposer d’une somme équivalente à 21,7 % du montant de son projet. L’apport personnel exigé a augmenté de 105 % dans les Hauts-de-France. Il représente à ce jour 19,3 % des dépenses totales pour le projet dans cette région.
Le record a néanmoins été enregistré en Île-de-France où il faut en moyenne 132 899 euros actuellement. Les banques exigeaient 85 985 euros un an auparavant. Le montant demandé a augmenté de 54 % sur 12 mois. Un client doit désormais avoir au moins 19,5 % du coût de son projet pour obtenir un crédit. Un an auparavant, il devait disposer d’au moins 17,4 % de la somme de la transaction pour un habitat neuf. Cette proportion était de 17,8 % pour un bien dans l’ancien.
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.