On assiste en ce moment à une période de forte baisse de taux d’emprunt immobilier Pourtant, les banques recalent encore certains dossiers. Les raisons. Un site d’expert dans le secteur immobilier a récemment effectué une analyse concernant le secteur en général. Suite à cela, il a remarqué que malgré une situation de crise traversée par les banques, 3 dossiers sur 10 font l’objet d’un refus. Le site a également identifié quatre principales raisons de refus de dossier, dont un profil peu rassurant, l’incapacité de rembourser et un apport personnel insuffisant. 30% des dossiers recalés pour un problème de revenu Selon les études effectuées par le site, le manque de ressources représente 30% des dossiers recalés en vue d’un emprunt. Ce manque peut se traduire par plusieurs cas comme un salaire trop bas qui ne correspond pas à la valeur du bien ou encore une situation d’endettement déjà présente. La banque statue généralement sur l’incapacité à rembourser de l’emprunteur dès qu’elle remarque des traces d’endettement antérieures du fait qu’elle juge que le potentiel emprunteur risque de dépasser le niveau maximum d’endettement. Le profil de l’emprunteur scruté Dans toute souscription à un crédit immobilier, la banque procède à une analyse du profil de l’emprunteur. Dans 22% de cas de refus, ce dernier est jugé instable professionnellement. La stabilité professionnelle est déterminée par le type de travail, sa durée mais aussi par l’ancienneté dans le monde du travail. Selon toujours le site, ce chiffre peut augmenter progressivement au fil des années. Un cas de figure qui met en jeu directement le profil de l’emprunteur est la gestion de ses comptes. Tout le monde n’est pas forcément un excellent gestionnaire pourtant certains sortent du lot avec une propension à trop dépenser ou démontrent une incapacité à tenir une épargne. Les banques recalent directement les emprunteurs qui ne répondent pas à la condition de gestion dans 23% des cas. L’apport personnel, un critère important pour la banque Dans le contexte actuel avec des taux historiquement bas et le lancement du prêt à taux zéro, l’apport personnel s’est vu réduit. Ce qui a créé une nouvelle tendance chez les banques : le surfinancement du montant de l’achat. Toutefois, pour qu’une demande de crédit immobilier soit acceptée, l’apport personnel reste obligatoire. D’autant plus que 25% des dossiers recalés ont pour motif l’insuffisance de l’apport personnel. Ce taux encore élevé a tout de même diminué de 2% par rapport à 2015.