Si vous projetez un achat immobilier, un bien ancien se révèle généralement plus économique, mais les éventuels travaux à effectuer peuvent alourdir sensiblement la facture. Attention aux différentes charges à prendre en considération. Établissement du budget La priorité est de fixer votre budget et d’évaluer votre capacité de financement en effectuant un calcul prêt immobilier. Intégrez vos revenus/charges mensuels, le montant de votre apport personnel, le prix du type de bien que vous ciblez, ainsi que les frais annexes (frais de dossier, de garantie, frais de notaire, l’assurance emprunteur) et les travaux. En fonction de vos ressources, définissez les caractéristiques de votre future résidence : sa situation géographique, sa superficie, sa composition, ses installations, etc. Les logements anciens séduisent de nombreux candidats à la propriété du fait de leur charme et de leur prix généralement plus attractif. Toutefois, il n’est pas rare qu’ils nécessitent une rénovation, sans compter une mise en conformité avec la règlementation énergétique. Prévoyez par conséquent entre 500 € et 1200 € par mètre carré pour réaliser ces interventions, en fonction de leur type et de leur complexité. Points clés lors de la visite du bien Durant la visite préalable du logement, soyez très vigilant sur les détails pour avoir une idée précise de son état. Si possible, faites-vous accompagner d’un professionnel. Le vendeur doit vous présenter un certain nombre de diagnostics techniques. Outre celui relatif à la performance énergétique, plusieurs aspects cruciaux sont obligatoires : l’amiante, l’exposition au plomb, les termites, l’installation de gaz et d’électricité. Si le bailleur signe une promesse de vente, ces documents doivent y être annexés, accompagnés, s’il s’agit d’un immeuble en copropriété, d’une attestation de superficie, du règlement de copropriété et des PV des AG des trois dernières années. En prévision de la négociation du prix, adressez-vous à la mairie. On pourra vous communiquer l’existence de servitudes ou les éventuels droits de préemption de la collectivité, mais aussi les projets d’amélioration (par exemple passage d’une ligne de tramway, construction de complexes immobiliers, etc.) qui promettent une plus-value lors d’une revente.