Suite au dernier remaniement ministériel, les professionnels de l'immobilier réagissent à la nomination d'Emmanuelle Cosse à la tête du Ministère du Logement, en se mettant au travail « sans aucun a priori ». Poursuivre le travail accompli Suite au départ de Sylvia Pinel et à la nomination d'Emmanuelle Cosse comme nouvelle ministre du Logement, Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), souhaite se mettre au travail sans aucun a priori négatif : « Emmanuelle Cosse connaît la problématique de la politique du logement ». Pour lui, le logement restant une des préoccupations majeures des Français, il faut poursuivre les mesures d'accompagnement de la reprise du marché, qui commencent à produire ses effets. « La plus grande erreur serait de vouloir changer ce qui marche, comme le PTZ neuf et ancien, ou le dispositif Pinel ». Même réaction du côté de la Fnaim. Son président, Jean-François Buet, exprime sa « volonté de se mettre au travail le plus vite possible » et souhaite connaître rapidement les positions de la nouvelle ministre sur la mise en place de la loi Alur. Du côté du Snai, le Syndicat national des aménageurs lotisseurs, sa présidente, Pascale Poirot, exprime le souhait de poursuivre le travail en partenariat, de manière constructive. « La concertation doit se poursuivre, car l'objectif de 500 000 logements est encore loin d'être atteint ». Pour une politique sociale du logement Après des rapports compliqués avec l'ex-ministre Sylvia Pinel, la Confédération nationale du logement (CNL) « espère que la nouvelle ministre sera plus à l'écoute des revendications des associations d'habitants ». Elle souhaite notamment une amélioration de la concertation et considère indispensable de revenir sur les mesures de la loi Egalité et Citoyenneté, qui passera au printemps prochain devant l'Assemblée. La confédération espère davantage de politique sociale en matière de logement et propose de redéployer les 1,8 milliard d'euros d'exonérations aux propriétaires bailleurs vers la construction de logements sociaux. Quant à eux, les promoteurs immobiliers aspirent à une stabilité juridique et fiscale, pour permettre une relance de la construction de logements.