Selon une récente enquête auprès des expatriés, 52 % des Français de l'étranger déclarent vouloir investir dans l'immobilier dans les cinq ans. L'immobilier en France, un placement séduisant pour les expatriés Après un séjour à l'étranger, de nombreux expatriés souhaitent rentrer en France et préparent leur retour en envisageant d'investir dans l'immobilier. Selon une récente enquête, ils seraient près de 52 % à choisir de faire un placement dans la pierre dans les cinq années à venir. Même s'il n'existe pas d'avantages fiscaux spécifiques aux non-résidents, les Français de l'étranger semblent délaisser les marchés financiers et s'intéresser au très bon ratio risque/rentabilité de l'immobilier. Et, malgré l'éloignement, un Français sur deux choisit la France pour investir, plutôt que leur pays d’accueil, où souvent, les taux d'emprunt sont particulièrement élevés et la situation géopolitique pas toujours stable. En moyenne, les expatriés sont prêts à investir 250 000 €, pour des extrêmes de 90 000 € à un million d'euros. Nombreux sont ceux qui veulent emprunter, mais leur statut d'expatrié les oblige à faire un apport de plus de 20 % du prix du bien, sans compter les frais de notaire. Les contraintes de la distance Habiter à l'étranger ne facilite pas les choses lorsqu'il s'agit de choisir un bien immobilier à acquérir. Et le statut d'expatrié limite les avantages fiscaux à seulement deux cas de figure. D'un côté, lorsqu'ils sont propriétaires, ils peuvent choisir le statut de loueur de meublé non professionnel (LMNP) : ils ne paieront pas d'impôt s'ils ont acquis leur bien avec un emprunt, et pourront louer avec des baux de seulement un an, ce qui leur permet de récupérer rapidement, au besoin, leur appartement. Ce statut est donc intéressant, mais oblige à investir dans du mobilier et à l'entretenir. Au cas de figure, le déficit foncier, qui s'applique aux locations vides, peut être déduit directement des loyers encaissés, en étant reportable pendant 10 ans, ce qui constitue un bon moyen de réduire les impôts à payer. En dehors de la fiscalité, il faut savoir aussi que les banques exigent de sérieuses garanties avant d'accorder un crédit immobilier expatrié, qui ne doivent pas oublier également les loyers qu'ils payent à l'étranger dans leur calcul de leur capacité d'endettement.