Grâce au dispositif Pinel, plus souple que son prédécesseur le Duflot, l’investissement locatif a remporté un franc succès en 2015. 2016 se présente également sous d’excellents auspices pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’investissement locatif. 2015, une année faste Les chiffres sont là pour le montrer, avec +18,9 % de vente pour les logements neufs sur les 9 premiers mois. C’est une conséquence directe du dynamisme des investisseurs qui pèsent pour près de 55 % des ventes selon la FPI (Fédération des Promoteurs Immobiliers). La plupart des analystes immobiliers attribuent ce regain de forme au phénomène de rattrapage généré par le dispositif Pinel, venu remplacer le Duflot quelque peu décrié pour son manque de souplesse en matière d’ investissement locatif. Toutefois, ce dynamisme vient se heurter à la faiblesse de l’offre. En cause, la rigidité des nombreuses normes en vigueur, mais également les délais nécessaires pour obtenir un permis de construire ainsi que les nombreux recours abusifs. Bien choisir sa solution de financement Face à ces écueils, il est devenu d’autant plus important de prendre le temps d’optimiser sa solution de financement. Ainsi, alors que beaucoup d’investisseurs se disent que le niveau du taux est peu important puisque les intérêts du prêt sont automatiquement défiscalisés, ce dernier a une incidence directe sur le montant qu’il est possible d’emprunter ou sur celui qu’il est nécessaire de fournir en premier lieu. Des taux faibles permettent en effet d’emprunter plus ou de réduire son apport, en profitant ainsi d’un effet de levier plus important. Dans tous les cas, il est indispensable de déterminer le meilleur équilibre entre l’apport initial et la durée du prêt en sachant que les banques hésitent généralement à financer sur plus de 20 ans, et qu’un apport réduit sera d’autant moins séduisant pour ces dernières.