Le secteur du courtage immobilier dresse le portrait-robot de l’emprunteur parisien. Il a en moyenne 36 ans, dispose d’un salaire mensuel de 4 600 euros et le coût de son acquisition peut atteindre les 400 000 euros. L’âge moyen de l’emprunteur-type En vue de dresser le profil type de l’emprunteur dans la capitale et plus généralement en Ile-de-France, un courtier immobilier vient de mener une enquête auprès d’un échantillon représentatif de la population. Cette étude apporte de nombreux éclaircissements. En région francilienne, l’âge moyen des candidats à l’emprunt est de 37,2 ans et celui de son éventuel co-emprunteur de 35 ans. À Paris, les chiffres sont sensiblement différents puisque l’emprunteur a 36,3 ans et le co-emprunteur 38 ans. Ressources financières En Ile-de-France, 60 % des emprunteurs n’ont pas d’enfant à charge. Seuls 16 % ont un enfant et 15 % ont en deux. On obtient ainsi la moyenne de 0,7 enfant par emprunteur. Les ménages privilégient la banlieue (0,8 enfant à charge dans les Yvelines et 1 enfant à charge dans l’Essonne). Par contre, dans la capitale, la moyenne est estimée à 0,4 enfant à charge par candidat. En ce qui concerne sa situation financière, le candidat parisien touche un revenu médian de 4600 euros par mois, largement au-dessus de la moyenne régionale (3 305 euros). Malgré des prix exorbitants, les Parisiens disposent de ressources confortables et peuvent davantage se permettre d’emprunter seuls (43 % des dossiers) comparé aux Franciliens (37 % dans les Hauts-de-Seine, 30 % dans les Yvelines). Lorsqu’il s’agit de souscrire un emprunt immobilier à deux, l’apport du co-emprunteur est évalué à 3 960 euros à Paris et 2 464 euros dans les autres villes de la région. De même, 99 % des candidats sont des salariés en CDI, contre 79 % pour les co-emprunteurs. Des biens de 400 000 euros En Ile-de-France, 83 % des emprunteurs choisissent d’acheter une résidence principale plutôt qu’une résidence secondaire ou un investissement locatif avantageux fiscalement. Le montant médian de l’achat est égal à 284 000 euros, avec des travaux qui atteignent 32 000 euros pour 25 % des candidats. Dans les Hauts-de-Seine, les emprunteurs achètent en moyenne un bien de 335 000 euros. Des chiffres qui grimpent très vite dans la capitale, soit 397 000 euros avec plus de 31 750 euros de travaux pour un quart des emprunteurs. Qui est l’investisseur-type parisien ? Autre phénomène notable, 84 % des candidats à l’acquisition parisiens sont originaires de la capitale. Par contre, seuls 60 % des emprunteurs résidant à Paris choisissent de rester dans leur ville d’origine. 32,4 % préfèrent quitter Paris pour la banlieue et 7,6 % se voient bien habiter en province.