La taxe foncière a augmenté en moyenne de 21,26 % sur l’ensemble du territoire entre 2008 et 2013. Toutefois, la progression n’a pas été uniforme entre les différentes régions de France. Nous faisons le point. Les taux départementaux et la taxe foncière ont augmenté en 5 ans Contrairement aux taux crédit immobilier – qui ont une nouvelle fois diminué pour atteindre un niveau plancher –, les taux d’imposition dits « départementaux » et « communaux » ont respectivement enregistré des progressions de l’ordre de 24,49 % et 18,42 %. En parallèle, la valeur locative servant de base d’imposition a également augmenté de 9,65 %. Ces majorations ont tiré la taxe foncière sur les propriétés bâties à la hausse. Le rapport de l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), publiée le 14 octobre montre ainsi une appréciation moyenne de 21,26 %, mais avec des écarts très importants d’une ville à l’autre. Ces disparités entre les différentes communes s’expliquent par le fait que la valeur locative des immeubles, base des taux d’imposition, est elle-même fonction de différents éléments, dont la situation géographique du bien. Paris applique la plus forte hausse de taxe foncière départementale La plus forte majoration pour la part départementale a été appliquée à Paris, où elle a atteint +232 %. En effet, si le taux régional de 1,27 % a disparu en 2011 comme à travers toute la France, un taux départemental de 3 % a fait son apparition en 2009, et a grimpé jusqu’à 5,13 % en 2013. Hors métropole, le taux départemental a enregistré +73,40 % sur 5 ans dans le département de la Corse du Sud. Dans les DOM, les contribuables guyanais ont payé 10,28 % supplémentaires, les Martiniquais 9,03 % en plus, tandis que les Guadeloupéens s’en sortent le mieux avec +9 %. Taxe foncière : taux global faible dans la capitale En revanche, en matière de taxe foncière, le taux parisien, à 13,5 %, est l’un des plus bas des 50 plus grandes villes françaises. Sur ce point, dans le top 3, on retrouve Amiens (55,87 %), le Havre (54,36 %) et Grenoble (54 %). Toulouse occupe la 19e place (44,72 %), Marseille pointe en 30e position (39,83 %) et Nice (35,54 %), Aix-en-Provence (30,97 %) et Lyon (28,26 %) se classent respectivement à la 39e, 43e et 45e place. Les hausses de la taxe foncière ont été les plus élevées à Marseille (+5,94 % entre 2013 et 2014), qui prend la tête, devant Courbevoie (+2,37 %) et Créteil (+2,15 %). Là encore, la capitale joue la modération avec +0,9 %, à égalité avec Toulouse, Nice, Lyon et Lille.