L’étude du marché immobilier de la région Midi-Pyrénées réalisée par le Crédit Foncier montre la bonne santé du marché résidentiel à Toulouse pour le premier semestre 2014. Pour les investisseurs locatifs, ce secteur est particulièrement porteur, ce qui explique son succès. Hausse des ventes dans l’aire urbaine de Toulouse Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En comparaison avec la même période en 2013, le premier semestre 2014 a enregistré une hausse de 6 % des ventes d’appartements neufs sur l’aire urbaine de la Ville Rose, à 1750 unités. Le taux de progression sur un an est le même en ce qui concerne les ventes de maisons neuves. Dans le même temps, les prix sont restés stables. Par exemple, pour un appartement, le prix moyen au mètre carré au second trimestre 2014 est de 320 euros, soit une hausse de 1,6 % par rapport au deuxième trimestre 2013. Les niveaux de loyer aussi se sont maintenus sur le marché locatif neuf. Dans le centre-ville de Toulouse, un studio et un deux-pièces se louent respectivement à 380 euros et 550 euros. Sur les locations nouvelles des appartements neufs aussi, le rendement brut est toujours aussi attractif, avec des taux tournant entre 3,2 % et 5 %. À l’image de 2013, sur le marché de l’ancien, l’activité est en repli, avec des transactions moins nombreuses et des délais de vente plus importants. Là aussi, le prix médian au mètre carré des appartements toulousains anciens n’a guère changé, avoisinant toujours les 2500 euros fin 2013. Le Midi-Pyrénées dans le top 3 des régions prisées par les investisseurs locatifs Le Crédit Foncier s’est aussi intéressé à l’investissement locatif. Sur ce secteur, la région Midi-Pyrénées fait partie du top 3 des régions les plus prisées d’un investisseur locatif en France avec l’Ile-de-France, l’Aquitaine et le Rhône-Alpes (avec qui elle est ex æquo). En pourcentage, la région de Toulouse représente 13 % du total des investissements locatifs sur l’ensemble du pays, gagnant ainsi un point par rapport à 2010. Devant elle, attirant le plus d’investisseurs locatifs, se trouvent la région francilienne (18 % du total) et la région aquitaine (14 %). Profil de l’investisseur particulier midi-pyrénéen Il est généralement motivé par l’avantage fiscal, la constitution d’un patrimoine et la perspective d’un complément de revenu à la retraite. Âgé d’un peu plus de 45 ans, il dispose de 67 200 euros de revenus annuels, les plus élevés de France. Le coût médian de l’opération est en hausse, à 178 000 euros pour un logement de 46 m².