La relance tant attendue du marché des logements anciens tarde à venir, et ce, malgré le desserrement des conditions de crédit par les banques et la baisse progressive des taux d’intérêt. Les ventes ne décollent pas en raison du pouvoir d’achat réduit des acquéreurs potentiels, alors que le niveau des prix semble se stabiliser depuis le début du printemps. D’après le constat des professionnels du secteur, la baisse s’est limitée à 0,5 % depuis le mois de janvier. La baisse des prix demeure minime L’évolution des prix sur le marché varie d’une région à l’autre. Dans certaines grandes villes comme Paris, Lyon, Strasbourg, Lille, Nantes et Montpellier, une baisse progressive des tarifs est observée. Néanmoins, le recul demeure minime (aux environs de 1 %). La situation est en revanche différente dans d’autres métropoles (Bordeaux, Toulouse, Marseille, Nice, Toulon, Reims, Nîmes et Rennes) : les vendeurs persistent à maintenir des prix élevés et n’hésitent même pas à les réviser à la hausse. Du côté des banques, il n’est plus question de fermer les vannes de crédit, mais les emprunteurs devront présenter un apport personnel assez conséquent s’ils veulent obtenir un accord de financement. Ceci peut aller jusqu’à 20 % du projet, sans compter les garanties. En se faisant accompagner par un courtier, les candidats à l’accession à la propriété pourraient optimiser leurs dossiers, et bénéficier des taux plus avantageux. Cet expert peut d’ailleurs trouver plus facilement l’offre de prêt immobilier qui correspond aux besoins et au budget de chacun de ses clients. Pas d’envolée de prix en perspective Malgré cette évolution du marché, les professionnels de l’immobilier n’anticipent pas d’une envolée des tarifs dans l’ancien dans les prochains mois. Les vendeurs pourraient être obligés d’ajuster leurs prix s’ils souhaitent écouler leurs biens. Pour autant, cela ne signifie pas qu’ils seront contraints de concéder de fortes décotes, d’autant plus que l’offre sur le marché n’est pas excédentaire à la demande. ImportantEn ce moment, le délai de commercialisation dans les plus grandes villes va de 59 jours (Lille) à 88 jours à Montpellier. À Paris, il faut en moyenne 71 jours pour vendre un bien immobilier, et à Strasbourg, 60 jours. À retenir La stagnation des prix freine la relance des ventes dans l’immobilier ancien Les banques sont plus enclines à accorder des prêts à des taux plus intéressants, mais en contrepartie, elles exigent un apport assez conséquent (jusqu’à 20 % du montant du projet)