La taxe sur les abris de jardin, également connue sous le nom de taxe d’aménagement, subit sa huitième augmentation consécutive. Cet impôt, qui s’applique aux constructions de plus de 5 mètres carrés, même dépourvues de fondations, devient une source croissante d’irritation pour les propriétaires immobiliers. Une plaie pour les propriétaires Les propriétaires immobiliers expriment leur mécontentement face à cette nouvelle hausse, déclarant être « matraqués » par les charges fiscales. En constante augmentation et sujette à une proposition de revalorisation supplémentaire par la Cour des comptes, la taxe foncière devrait grimper d’au moins +3,9 % en 2024. De plus, l’idée de taxer les loyers fictifs des propriétaires occupants refait surface, ajoutant un poids financier supplémentaire. Cette fois-ci, c’est la taxe sur les abris de jardin qui attire l’attention, bien que moins connue que d’autres impôts immobiliers. ImportantInstaurée depuis le 1er mars 2012, elle enregistre une huitième année consécutive de hausse. En 2024, cette taxe indexée sur l’indice du coût de construction devra grimper de +3,4 %, selon l’indice de construction publié par l’Insee. Des records historiques Cette augmentation n’est pas négligeable, notamment pour les propriétaires en Île-de-France et le reste de la population. La taxe d’aménagement atteint désormais des records historiques, avec une base forfaitaire de 1 038 euros pour les habitants d’Île-de-France et 916 euros pour le reste du pays. Il est important de noter que ces montants ne représentent pas le paiement final, mais servent uniquement de référence pour les calculs. La taxe sur les abris de jardin doit être payée une seule fois, 90 jours après la date d’achèvement des travaux. Si le montant dépasse 1 500 euros, il peut être réglé en deux versements, dans les 90 jours suivant la fin des travaux, puis neuf mois plus tard. Calcul complexe des coûts Le montant de la taxe dépend de plusieurs facteurs, notamment : la surface de l’abri de jardin ; le taux communal (entre 1 % et 5 %) ; le taux départemental (jusqu’à 2,5 %) ; le taux régional (1 % pour l’Île-de-France). Tous ces éléments ont pour conséquence de faire grimper la facture. Bref, la hausse continue de la taxe sur les abris de jardin soulève des préoccupations parmi les propriétaires, ajoutant une pression fiscale supplémentaire sur un secteur immobilier déjà soumis à diverses charges financières. À retenir La taxe sur les abris de jardin subit une huitième hausse consécutive. En 2024, cette taxe va grimper de +3,4 %. Elle atteindra un niveau historique, avec une base forfaitaire qui passera à 1 038 euros pour les propriétaires en Île-de-France et 916 euros pour le reste de la population. Son montant dépend de plusieurs éléments (surface, taux communaux, départementaux et régionaux).