Bonne nouvelle pour les acheteurs. D'après le baromètre LPI de mai 2023, les prix de l’immobilier reculent légèrement, notamment dans les métropoles où les logements sont les plus chers. Pas question, pour autant, de parler de chute des prix. Les acheteurs peuvent commencer à souffler. Selon le baromètre LPI de mai 2023, les prix de l’immobilier reculent enfin dans certaines villes. C’est notamment le cas dans 58% des villes d’Ile-de-France où, en moyenne, la baisse est de 0,5 % sur un an. Et à Paris, les prix marquent davantage le pas : -1,7% sur un an. Des prix en baisse dans les villes les plus chères Dans certaines villes en régions, le constat est similaire. En effet, à Nantes et à Lyon, les prix baissent de -0,8% et de -1,3% sur un an. C’est surtout le cas dans les métropoles où les prix au m2 sont supérieurs à 5 000 euros par m2. Car en moyenne, selon le baromètre, les prix sur un an reculent de 1,2% dans ces villes. Une marge de négociation des acheteurs en hausse Une bonne nouvelle pour les acheteurs, qui disposent d’une plus grande marge de négociation au moment d’investir. En avril, elle progresse par exemple de 6,8 % pour l’ensemble du marché de l’ancien. Une progression qui s’explique notamment par le fait que sur ce marché, la demande est en panne. “En avril, les ventes restent inférieures de 14,1 % à leur niveau de longue période”, souligne le baromètre. Et pour cause, sur ce marché de l’ancien, les prix restent particulièrement élevés. Pour les appartements anciens, ces prix sont même toujours en hausse “d’au moins 6% sur un an dans 40 % des villes”, comme par exemple à Annecy, Brest, ou encore Perpignan. Ils augmentent même “d’au moins 10% dans 23% des villes”, ajoute le baromètre. Par ailleurs, du côté des logements neufs, l’augmentation des prix est également toujours rapide : +5,6 % sur un an en moyenne. De fortes disparités de prix dans les régions En conséquence, dans des métropoles telles que Nice, Marseille et Le Havre, les prix sur un an, tous marchés confondus, augmentent respectivement de 8,8%, 9,8% et 10,6%. Cependant, dans les régions, il existe de fortes disparités de prix. Car à Montpellier, Lille et Bordeaux par exemple, les prix n’augmentent “que” de 0,5%, 1,5% et 1,8% sur un an. Selon le baromètre, “les différences de prix sont à l’image du potentiel de développement économique des territoires et surtout des niveaux de revenus des ménages résidants”. Il ajoute que ces déséquilibres de marché proviennent également de “l’accentuation de la récession et la réduction de l’offre de biens disponibles à la vente”.