Si l’investissement locatif a le vent en poupe en France, le bailleur n’est pas à l’abri des risques liés à la mise en location qui peuvent avoir des impacts sur la rentabilité. Même si les conditions de location du logement sont stipulées dans le contrat de bail, la situation du locataire peut évoluer et tout remettre en cause. Il est dans l’intérêt de l’investisseur de connaître les risques et de les anticiper pour pouvoir mieux y faire face. Anticiper le défaut de paiement L’un des risques les plus récurrents en matière d’investissement locatif est le défaut de paiement. La cessation du règlement du loyer de la part du locataire résulte souvent d’une baisse de ses revenus, d’une perte d’emploi ou d’un divorce. ImportantAu bout de deux semaines de retard de paiement, le bailleur peut adresser une lettre de mise en demeure au locataire (par lettre recommandée avec accusé de réception). À défaut de réponse de la part de ce dernier, la loi autorise le bailleur à recourir aux services d’un huissier. Celui-ci va alors lui remettre un commandement de payer. Le locataire dispose d’un délai légal de deux mois à compter de la réception du commandement de payer pour régler ses dettes. En l’absence de réaction de sa part pendant ce laps de temps, le bailleur pourra engager une procédure judiciaire. Il appartiendra ensuite au Tribunal du lieu où se trouve le bien concerné de décider soit d’accorder un délai de paiement supplémentaire au locataire, soit de procéder à son expulsion. Pour ne pas être confronté à ces problèmes de paiement, le mieux est de souscrire une GLI ou garantie des loyers impayés auprès d’une compagnie d’assurances. Inclure la clause de solidarité pour les couples Autre risque locatif : la séparation d’un couple. ImportantLe loueur doit veiller à ce que la clause de solidarité pour le versement des loyers soit mentionnée dans le bail de location signé par les différents occupants. Ainsi, il pourra réclamer le versement des loyers impayés au locataire ayant quitté le logement en cas de séparation. En cas de décès du locataire, le bail peut être transféré sur demande au conjoint survivant (marié ou pacsé), au concubin notoire, ou à un descendant ou un ascendant si celui-ci résidait sous le même toit depuis au moins un an. Se prémunir des nuisances sonores causées par les locataires En signant le contrat de bail, le locataire est tenu de respecter les règles de copropriété. S’il est à l’origine de nuisances sonores, olfactives ou visuelles, le propriétaire bailleur doit prendre ses responsabilités en cas de plainte des voisins. Dans un premier temps, il prévient le locataire par courrier recommandé. Si les perturbations persistent, il peut résilier le bail. La gestion de ces différents risques locatifs pouvant s’avérer contraignante, le propriétaire a la possibilité de recourir aux services d’une agence spécialisée dans le domaine. Il peut choisir la solution d’investissement locatif clé en main pour plus de tranquillité.